Yamoussoukro : La capitale politique de Côte d’Ivoire en déclin

Introduction : Depuis 1983, Yamoussoukro est officiellement la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Pourtant, cette ville, conçue par Félix Houphouët-Boigny, ne parvient pas à rivaliser avec Abidjan, le véritable centre névralgique du pays. Les habitants attendent des changements concrets pour relancer leur ville.

Ce qu’il faut retenir

Yamoussoukro, capitale politique depuis 1983, reste largement sous-exploitée.
Malgré des projets ambitieux, la ville peine à attirer touristes et investisseurs.
Abidjan, à 230 km, continue d’accaparer les institutions et les ressources.
Les habitants expriment un besoin urgent de développement économique et d’infrastructures.
Une zone industrielle de 750 hectares est en projet, mais son avenir reste incertain.

Faits vérifiés

Yamoussoukro a été désignée capitale politique par Félix Houphouët-Boigny pour désengorger Abidjan. Cependant, la majorité des institutions gouvernementales, y compris l’Assemblée nationale, restent basées à Abidjan, ce qui limite l’impact de Yamoussoukro. Des médias tels qu’AFP et France 24 rapportent que les habitants ressentent un manque d’évolution et d’opportunités économiques.

Le détail qui fait réagir

Malgré ses larges avenues et sa majestueuse basilique, Yamoussoukro est décrite comme une ville fantôme, où le marché artisanal est presque désert. « Ça ne marche pas », déclare une commerçante, illustrant le désespoir croissant des habitants.

Réactions officielles et citations

« Nous attendons des retombées économiques concrètes. » — Chef traditionnel, 2025.

Analyse & Contexte

Le projet de faire de Yamoussoukro un véritable centre politique et économique est confronté à des défis majeurs. Les infrastructures manquantes et le coût élevé du transfert des institutions à Yamoussoukro freinent son développement. Cette situation soulève des questions sur l’engagement du gouvernement à réaliser les ambitions de Houphouët-Boigny et à revitaliser la ville.