Tempête Claudia : le sable saharien contient‑il du césium‑137 et menace‑t‑il la santé ?

Le sable venu du Sahara lors de la tempête contient des traces de césium‑137. Les autorités disent que le risque pour la santé est négligeable.

Des vidéos sur les réseaux ont inquiété. Elles affirment que le sable est « radioactif » et dangereux au toucher. Franceinfo reprend les analyses d’experts et d’organismes spécialisés. Pour l’essentiel : présence de traces, mais pas de menace directe avérée pour la population.

Ce qu’il faut savoir

• Le fait : des dépôts de sable saharien arrivés avec la tempête contiennent des particules de césium‑137, selon Franceinfo.
• Qui est concerné : toute la population exposée aux dépôts (voitures, fenêtres, surfaces extérieures) ; intérêt prioritaire : santé et qualité de l’air.
• Quand : la tempête a été annoncée à partir du jeudi 13 novembre 2025 dans le reportage cité.
• Où : l’épisode concerne la France métropolitaine, avec retombées observables localement.

Chiffres clés

• 13 novembre 2025 : début annoncé de l’épisode lié à la tempête Claudia (source Franceinfo).
• Juin 2024 : dernier bilan cité par Franceinfo — concentration relevée mentionnée à « 140 microgrammes par mètre cube ».
• Comparaison historique : niveaux atmosphériques « un million de fois » plus faibles que ceux mesurés après Tchernobyl, selon le même texte cité.

Concrètement, pour vous

• Ce qui change : vous pouvez retrouver une fine pellicule de sable sur les voitures et les surfaces extérieures. La qualité de l’air peut être ponctuellement moins bonne.
• Démarches utiles : essuyer ou rincer les surfaces sales. Aucune mesure médicale spécifique recommandée dans le contenu cité.
• Risques si vous n’agissez pas : salissures et inconfort (poussière) ; pas de risque sanitaire identifié de manière sérieuse par les experts cités.
• Exceptions : le texte ne fournit pas de consignes spéciales pour des groupes très fragiles (enfants très jeunes, personnes immunodéprimées) ; en cas d’inquiétude, consulter son médecin.

Contexte

Le césium‑137 présent en traces proviendrait d’essais nucléaires menés dans le Sahara avant 1963, selon le texte repris par Franceinfo. Le sable désertique peut transporter ces traces sur de longues distances via les courants atmosphériques. Les autorités scientifiques procèdent à des relevés à chaque épisode pour évaluer l’ampleur et le risque.

Ce qui reste à préciser

• La distribution spatiale précise des dépôts au sol pour cet épisode précis (mesures locales détaillées non fournies dans l’extrait).
• L’exposition réelle et la dose reçue par des personnes en contact direct avec le sable (chiffres dosimétriques détaillés non fournis dans l’extrait).

Citation

« les niveaux mesurés dans l’atmosphère restent extrêmement faibles et leur impact dosimétrique, leur rayonnement, est négligeable » — Les experts, 13 novembre 2025.

Sources

Source : Franceinfo / Radio France

Source : Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (recherche-expertise.asnr.fr)

Source : Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE)