24.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Views 0 Comments

Votre cerveau subit des dommages avant même que votre pression artérielle n’augmente

Mise à jour le 2025-11-24 15:33:00 : Une étude révèle que l’hypertension altère le cerveau avant toute élévation de la pression artérielle.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Une nouvelle étude préclinique de Weill Cornell Medicine montre que l’hypertension perturbe les vaisseaux sanguins et les neurones dans le cerveau avant même que la pression artérielle ne soit détectable. Ces perturbations précoces pourraient expliquer le lien entre hypertension et troubles cognitifs.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’hypertension cause des dommages cérébraux avant l’augmentation de la pression artérielle.
Qui est concerné : Les personnes souffrant d’hypertension.
Quand : Étude publiée le 14 novembre.
Où : États-Unis.

Chiffres clés

1,2 à 1,5 fois plus de risque de problèmes cognitifs chez les hypertendus.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Risque accru de troubles cognitifs.
Démarches utiles : Consultation médicale pour évaluation de l’hypertension.
Risques si vous n’agissez pas : Déclin cognitif potentiel.

Contexte

Cette étude, publiée dans la revue Neuron, révèle que l’hypertension entraîne des changements précoces dans l’expression génétique des cellules cérébrales. Les cellules endothéliales, qui tapissent les vaisseaux sanguins, montrent des signes de vieillissement accéléré. De plus, la barrière hémato-encéphalique commence à s’affaiblir, ce qui pourrait favoriser l’entrée de substances nocives dans le cerveau.

Ce qui reste à préciser

Les mécanismes exacts de la dégradation cognitive liée à l’hypertension.
Les effets à long terme des traitements antihypertenseurs sur la cognition.

Citation

« Nous avons découvert que les cellules responsables des troubles cognitifs étaient affectées trois jours après l’induction de l’hypertension chez les souris. » — Dr. Costantino Iadecola, Weill Cornell Medicine.