30.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 3 Views 0 Comments

Vente de l’ancienne usine Parrenin à Villers-le-Lac : un collectif se mobilise pour sauver ce patrimoine industriel de 1876, la mairie évoque un gouffre financier

À Villers-le-Lac, la vente de l’ancienne usine d’horlogerie Parrenin, occupée par des associations, inquiète un collectif qui craint sa destruction. La mairie défend une décision motivée par le coût d’entretien élevé.

Le projet de vendre l’ancienne usine Parrenin, bâtiment historique de 1876, divise la commune de Villers-le-Lac. Un collectif, créé par des membres de l’opposition, demande son classement pour éviter une destruction. La mairie, qui souhaite construire une nouvelle maison des associations ailleurs, justifie la vente par des coûts d’entretien jugés trop lourds pour la collectivité. L’avenir du site reste incertain, alors que les élections municipales approchent.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Un collectif s’oppose à la vente de l’ancienne usine d’horlogerie Parrenin, craignant sa destruction.
Qui est concerné : Les habitants de Villers-le-Lac, les associations locales, la municipalité.
Quand : Mobilisation depuis novembre 2025, projet de vente à moyen terme.
Où : Villers-le-Lac, Doubs, France.

Chiffres clés

Coût d’entretien estimé : entre 50 000 et 80 000 euros par an (selon la mairie).
Âge du bâtiment : environ 150 ans (construit en 1876).
Nombre d’associations concernées : une dizaine actuellement hébergées.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Les associations pourraient devoir déménager dans une nouvelle maison des associations.
Démarches utiles : Une demande de classement a été envoyée à la région et à la DRAC début décembre.
Risques si vous n’agissez pas : Perte d’un patrimoine local, possible démolition du bâtiment.
Exceptions : Aucune mentionnée à ce stade.

Contexte

L’usine Parrenin, rachetée par la mairie dans les années 1990, accueille aujourd’hui des associations (ludothèque, bibliothèque, chorale, club de musculation, musique…). La maire sortante, Dominique Mollier, souhaite vendre le site à un promoteur immobilier, mais ne confirme pas sa destruction. Elle évoque un coût d’entretien élevé et un risque d’incendie. Le collectif, créé par Corinne Grenouillet et Thierry Munier, milite pour le classement du bâtiment afin d’obtenir des subventions pour sa sauvegarde. Le débat s’intensifie à l’approche des élections municipales.

Ce qui reste à préciser

La réponse des autorités à la demande de classement du bâtiment.
Le projet précis du futur acquéreur si la vente est conclue.

Citation

« Raser ce bâtiment et c’est raser notre histoire. Il y a beaucoup de gens qui y ont travaillé à Villers le Lac. Moi, j’y ai travaillé à quatorze ans, pendant mes vacances. Ma maman y a travaillé, mon beau-père aussi… » — Philippe Nusbaum, membre du collectif.