20.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 3 Views 0 Comments

Beaujolais Nouveau 2025 : Une Cuvée de Qualité Malgré une Production Réduite

Mise à jour le 2025-11-20 14:55:00 : La ville de Beaujeu a célébré le Beaujolais nouveau 2025, marquée par une production en baisse mais une qualité prometteuse.

Il faisait froid et humide à Beaujeu, dans le Rhône, mercredi 19 novembre dans la soirée, à l’occasion de la traditionnelle fête des Sarmentelles. Mais cela n’a pas découragé les locaux et les touristes, venus en nombre fêter l’arrivée du Beaujolais nouveau. Les viticulteurs de l’appellation y célèbrent, le troisième jeudi du mois de novembre, leur nouvelle cuvée. Le maire de la commune, Sylvain Sotton, a lancé l’événement à 17 heures. Au total, 20 000 visiteurs sont attendus lors des festivités, qui s’étaleront sur cinq jours, jusqu’au dimanche 23 novembre.

Mise en perce du Beaujolais nouveau à Beaujeu — Lors de la mise en perce du Beaujolais nouveau à Beaujeu (Rhône), jeudi 20 novembre peu après minuit. © Clémence Delarbre, France Télévisions

À minuit pile, la mise en perce introduit officiellement le Beaujolais 2025 au monde. Jean-Marc Lafont, président de l’interprofession Inter-Beaujolais, a déclaré : “La qualité est au rendez-vous, avec des vins très digestes, très élégants.”

Alain Forest, président des Sarmentelles de Beaujeu, a savouré son verre du “vin de France le plus connu” : “On a une faible année en quantité, mais une belle année en qualité !” En effet, d’importants épisodes de pluie aux mois de mai et de juin, ainsi qu’une épidémie de mildiou, ont mis à mal la récolte. D’après Alain Forest, la cuvée 2025 a produit 30 % de bouteilles en moins que l’année précédente.

Célébrations du Beaujolais nouveau à Beaujeu — Sato Schigefumi, lors des célébrations du Beaujolais nouveau à Beaujeu (Rhône), dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 novembre 2025. © Clémence Delarbre, France Télévisions

Le Beaujolais nouveau jouit d’une grande réputation à l’international. Sato Schigefumi, un Japonais installé en France, tenait absolument à être là : “On est fiers de faire partie de la culture française.” D’après lui, son pays en est friand – il en consommait d’ailleurs déjà avant de déménager ici. “Au Japon, ils ont déjà commencé à en boire,” observe-t-il, décalage horaire oblige !

D’après le reportage de Camille Lepape et Clémence Delarbre, pour France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.