13.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 View 0 Comments

Turquie : le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu risque jusqu’à 2 430 ans de prison

Ekrem Imamoglu est accusé de diriger une organisation criminelle. Il encourt jusqu’à 2 430 ans de prison, selon Franceinfo.

Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, est incarcéré depuis mars. Le procureur l’accuse d’être chef d’une organisation criminelle. Plus de 240 infractions lui sont imputées. L’opposant nie toutes les charges.

La rue s’est mobilisée plusieurs jours pour sa libération. Imamoglu, réélu triomphalement en 2024, est le principal rival de Recep Tayyip Erdogan. Des procès multiples viseraient à l’écarter de l’élection de 2028. L’information a été publiée le 12/11/2025 à 09:29.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Imamoglu est poursuivi pour direction d’organisation criminelle et risque une peine extrême.
Qui est concerné : L’opposition turque et des milliers de manifestants à Istanbul.
Quand : Publication le 12/11/2025 à 09:29 ; arrestation en mars.
Où : Istanbul, Turquie.

Chiffres clés

Peine maximale évoquée : jusqu’à 2 430 ans de prison.
Infractions alléguées : plus de 240 faits selon le procureur.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Aucun changement immédiat annoncé pour le public.
Démarches utiles : Suivre l’évolution judiciaire et politique en Turquie.
Risques si vous n’agissez pas : Rester sans visibilité sur un enjeu démocratique majeur.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Imamoglu est la bête noire de Recep Tayyip Erdogan. Réélu en 2024, il est présenté comme favori face au pouvoir. Des mobilisations ont dénoncé une atteinte à l’État de droit. Les procès viseraient à l’empêcher de concourir en 2028.

Ce qui reste à préciser

Écart chiffré dans l’article entre 2 430 et 2 340 ans de prison.
Calendrier judiciaire détaillé et liste complète des chefs d’accusation.

Citation

« Il veut être sûr qu’en face de lui, ou en face de son candidat, il n’y ait pas Imamoglu. Parce que les enquêtes d’opinion aujourd’hui montrent que s’il y avait élection aujourd’hui, Imamoglu gagnerait à peu près au moins 10 points d’écart face à Erdogan » — Ahmet Insel, économiste et ancien professeur à l’Université Galasataray.