Tshisekedi et Kagame : Vers une paix fragile ?

Introduction : Le 11 octobre 2025, à Bruxelles, Félix Tshisekedi et Paul Kagame se sont rencontrés pour aborder la tension persistante entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Dans un contexte de conflits armés, Tshisekedi a appelé à la paix, tandis que Kagame a insisté sur la nécessité de neutraliser certaines milices. Un dialogue crucial qui pourrait redéfinir les relations entre ces deux nations.

Ce qu’il faut retenir

Tshisekedi a demandé à Kagame de cesser le soutien au M23, un groupe rebelle actif en RDC.
Kagame a réclamé la neutralisation des FDLR et le désarmement des milices Wazalendo.
Les réactions en RDC sont partagées : le camp de Tshisekedi parle d’apaisement, l’opposition y voit une faiblesse.
Les combats continuent malgré les négociations en cours entre les deux pays.
Tshisekedi a finalement renoncé à signer un accord cadre proposé par Washington.

Faits vérifiés

Les échanges entre Tshisekedi et Kagame ont été largement couverts par des médias fiables tels que France 24 et AFP. Les deux dirigeants ont abordé les tensions militaires à la frontière, avec des accusations réciproques sur le soutien aux groupes armés. La situation en RDC demeure instable, avec des combats persistants entre l’armée congolaise et le M23, malgré les efforts diplomatiques.

Le détail qui fait réagir

La déclaration de Kagame, affirmant que « le seul à pouvoir arrêter cette escalade est le président Tshisekedi », a provoqué de vives réactions, soulignant la responsabilité perçue de la RDC dans le conflit.

Réactions officielles et citations

« C’est un aveu d’échec et d’irresponsabilité de la part du président Tshisekedi. » — Un membre de l’opposition congolaise, 11 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce sommet met en lumière les tensions historiques entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par des conflits armés et des accusations de soutien à des groupes rebelles. La demande de paix de Tshisekedi pourrait être interprétée comme une tentative de désamorcer la situation, mais elle est également perçue comme un signe de faiblesse par certains. La dynamique actuelle pourrait influencer les futures négociations et la stabilité régionale.