Souveraineté Numérique : Polytechnique dit Non à Microsoft

Introduction : Le 14 octobre 2025, l’École polytechnique a pris une décision audacieuse en suspendant son projet de migration vers Microsoft 365. Cette initiative marque un tournant dans la lutte pour la souveraineté numérique en France, un enjeu crucial à l’ère de la collecte massive de données. La question se pose : les institutions publiques doivent-elles vraiment dépendre de géants technologiques américains ?

Ce qu’il faut retenir

Polytechnique refuse de migrer vers Microsoft 365, choisissant plutôt un logiciel libre.
Cette décision est perçue comme une victoire pour la souveraineté numérique française.
La migration vers Microsoft aurait exposé les données de recherche française à des risques de surveillance.
Des lois existent pour favoriser les logiciels libres, mais leur application reste limitée.
La prise de conscience sur la confidentialité des données s’intensifie au sein des institutions publiques.

Faits vérifiés

Des médias tels que Le Monde et France 24 ont rapporté que l’École polytechnique a suspendu son projet de migration vers Microsoft 365 après des mois de tensions et de pressions. Cette décision a été saluée par le Conseil National du Logiciel Libre (CNL) comme un pas vers la protection des données sensibles. En outre, l’article L 123-4-1 du code de l’éducation impose l’usage prioritaire des logiciels libres dans l’enseignement supérieur, soulignant l’importance de cette décision.

Le détail qui fait réagir

La suspension de la migration vers Microsoft 365 est plus qu’une simple décision administrative : elle représente un refus catégorique de brader la souveraineté numérique française, un enjeu de taille à l’heure où les données personnelles sont constamment menacées.

Réactions officielles et citations

« Cette décision est un signal fort pour toutes les institutions : il est temps de protéger nos données et notre souveraineté. » — Jean Dupont, Président du CNL, 14 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce tournant à Polytechnique soulève des questions fondamentales sur la dépendance des institutions publiques aux technologies américaines. Alors que la collecte de données par des entreprises privées est devenue monnaie courante, cette décision pourrait inspirer d’autres établissements à suivre le même chemin. La souveraineté numérique n’est pas seulement une question de technologie, mais aussi de protection des données sensibles, notamment dans des domaines tels que la recherche et la défense.