05.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 10 Views 0 Comments

Syrie: Tartous et Hmeimim, l’accord russe de 2017 suspendu en vue d’une renégociation

Damas promet de respecter les accords passés, mais suspend celui des bases. Impact direct sur la présence militaire russe en Méditerranée orientale.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Le régime de Bachar Al‑Assad s’est effondré en décembre 2024. La Russie dispose de deux bases en Syrie, Tartous et Hmeimim. Le 15 octobre 2025, Vladimir Poutine a reçu Ahmed Al‑Charaa à Moscou. Damas s’engage à respecter les accords, mais suspend celui de 2017, en attente d’une renégociation.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’accord bilatéral de janvier 2017, conclu pour quarante‑neuf ans, est suspendu en attendant une probable renégociation.
Qui est concerné : Les autorités syriennes et la Russie, avec des effets sur le déploiement russe en Méditerranée.
Quand : Accord signé en janvier 2017; rencontre au sommet le 15 octobre 2025.
Où : Bases de Tartous (navale) et Hmeimim (aérienne), sur le littoral syrien.

Chiffres clés

Durée de l’accord: 49 ans (signé en janvier 2017).
Capacité habituelle à Tartous: rarement plus d’une demi‑douzaine d’unités.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Incertitude sur l’usage russe des bases syriennes à court terme.
Démarches utiles : Aucune procédure spécifique mentionnée.
Risques si vous n’agissez pas : Non précisé.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

En 2015, l’intervention russe avait sauvé le régime syrien. L’effondrement de décembre 2024 bouleverse cet équilibre. Tartous et Hmeimim sont cruciales pour le déploiement russe en Méditerranée. Après des échanges au plus haut niveau durant l’été 2025, la rencontre du 15 octobre 2025 s’achève sur une promesse générale de respect des accords, malgré la suspension de celui de 2017.

Tartous servait de « point d’appui matériel et technique » pour un détachement russe permanent. La base abritait rarement plus d’une demi‑douzaine d’unités. Ses infrastructures permettaient des opérations logistiques légères et un entretien élémentaire. Les bâtiments venus du Nord et de la Baltique s’y appuyaient régulièrement.