Syrie : Al-Sharaa en quête de la fin des sanctions

Introduction : Le 15 novembre 2025, Ahmad al-Sharaa, nouveau leader syrien, a entamé une tournée mondiale pour lever les sanctions qui pèsent sur son pays. Ces restrictions, initialement destinées à punir le régime d’Assad, touchent désormais plus durement son gouvernement. La situation économique en Syrie est catastrophique, et la levée des sanctions est devenue une priorité absolue pour Al-Sharaa.

Ce qu’il faut retenir

90 % des Syriens vivent aujourd’hui dans la pauvreté, un chiffre alarmant qui témoigne de l’impact des sanctions.
La Syrie, autrefois un hub commercial avec 18 milliards de dollars d’exportations annuelles, est désormais paralysée économiquement.
Al-Sharaa a effectué 20 visites à l’étranger en un an, cherchant à attirer des investissements pour la reconstruction de son pays.
Le pays est devenu un narco-État, générant jusqu’à 5 milliards de dollars par an grâce à la vente de captagon, un stimulant puissant.
Les sanctions empêchent l’accès aux financements internationaux nécessaires pour reconstruire les infrastructures détruites.

Faits vérifiés

Des médias tels qu’AFP et BBC rapportent que les sanctions ont eu des conséquences dévastatrices sur l’économie syrienne, effaçant la classe moyenne et rendant le système bancaire presque inopérant. Les Syriens sont souvent payés en espèces, une situation exacerbée par l’hyperinflation.

Le détail qui fait réagir

Avant la guerre, la Syrie exportait pour 18 milliards de dollars par an ; aujourd’hui, même les petites usines peinent à fonctionner, incapables d’acheter de nouveaux équipements à cause des sanctions.

Réactions officielles et citations

« Nous avons besoin de la fin des sanctions pour reconstruire notre pays et redonner espoir à notre peuple. » — Ahmad al-Sharaa, Leader syrien, 15 novembre 2025.

Analyse & Contexte

La quête d’Al-Sharaa pour lever les sanctions est cruciale non seulement pour la survie économique de la Syrie, mais aussi pour sa légitimité politique. La situation actuelle attire l’attention internationale, car elle soulève des questions sur la responsabilité des sanctions et leur efficacité. La vidéo met en lumière une réalité souvent ignorée : les véritables victimes des sanctions sont les civils, et non les dirigeants qu’elles visent.