Protestation des policiers : Un appel urgent à la justice sociale

Introduction : Le 7 octobre 2025, des policiers retraités se sont rassemblés devant l’Assemblée nationale du Nigeria pour dénoncer les injustices de leur régime de pension. Leur message est clair : ils exigent des réformes immédiates pour mettre fin à un système qu’ils qualifient de frauduleux. Ce mouvement met en lumière les luttes des forces de l’ordre face à l’indifférence des autorités.

Ce qu’il faut retenir

Des milliers de policiers retraités protestent contre un régime de pension jugé inéquitable et frauduleux.
Les manifestants réclament une égalité de traitement avec les militaires en matière de pensions.
Des témoignages poignants révèlent la détresse financière des policiers retraités, souvent incapables de subvenir à leurs besoins.
Les autorités sont appelées à agir rapidement pour éviter une crise de sécurité nationale.
Le mouvement a déjà attiré l’attention des médias nationaux et internationaux, suscitant un débat sur les droits des travailleurs au Nigeria.

Faits vérifiés

Des médias tels que BBC et France 24 rapportent que les policiers retraités dénoncent un système de pension qui leur accorde des montants dérisoires après des décennies de service. Selon ces sources, les policiers reçoivent des pensions mensuelles allant de 30 000 à 70 000 nairas, tandis que d’autres corps de l’État bénéficient de régimes beaucoup plus favorables.

Le détail qui fait réagir

Un ancien policier a déclaré : « Après 35 ans de service, je ne peux même pas me permettre un repas décent par jour. » Ce témoignage met en lumière l’ampleur de la crise à laquelle font face les forces de l’ordre au Nigeria.

Réactions officielles et citations

« Nous ne demandons pas plus, juste ce qui nous revient de droit. » — CSP Rafaelu, Coordinateur national des policiers retraités, 7 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette protestation soulève des questions cruciales sur le traitement des travailleurs au Nigeria, en particulier ceux qui ont consacré leur vie à la sécurité du pays. Le mécontentement croissant parmi les policiers pourrait avoir des répercussions sur la sécurité nationale, car des agents démoralisés sont moins susceptibles de servir efficacement. Le mouvement attire l’attention sur la nécessité de réformes structurelles pour garantir une justice sociale et économique pour tous les travailleurs.