14.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 33 Views 0 Comments

Sondage IFOP sur les musulmans : Ecran de veille (GWA) commanditaire, débat relancé

Le sondage IFOP publié le 18 novembre a été financé par Ecran de veille, lié au groupe GWA. Une information clé pour apprécier méthode et résultats.

Le 18 novembre, l’IFOP publie une étude sur les musulmans de France. La méthodologie est contestée. Le commanditaire est Ecran de veille, revue du groupe Global Watch Analysis. Cette donnée éclaire le débat public et la lecture des chiffres.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’étude IFOP a été commandée par Ecran de veille, rattaché au groupe GWA.
Qui est concerné : Lecteurs de sondages, décideurs publics, médias, citoyens.
Quand : Publication le 18 novembre.
Où : France.

Chiffres clés

Plus de 80 000 — estimation des « “membres opérationnels” des Frères musulmans » en France (étude).
7 — questions pour l’« indice de l’implantation secrète ».

Concrètement, pour vous

Ce qui change : L’identité du financeur est précisée, utile pour évaluer le sondage.
Démarches utiles : Examiner la méthodologie et le contexte de financement avant d’interpréter.
Risques si vous n’agissez pas : Tirer des conclusions hâtives à partir d’estimations discutées.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

L’étude a été commandée par Ecran de veille, revue du groupe Global Watch Analysis (site, GWA Editions, WebTV Elmaniya). Le groupe dit lutter contre tous les extrémismes, mais se concentre sur l’islamisme et les réseaux des Frères musulmans. Il affiche une hostilité envers le Qatar.

Selon Le Monde, GWA a aussi mandaté l’IFOP pour un second volet axé sur le frérisme. L’étude construit un « indice de l’implantation secrète » via sept questions, et avance « plus de 80 000 » « membres opérationnels » en France.

Ce qui reste à préciser

La construction détaillée et la validation de l’« indice de l’implantation secrète ».
Les éléments justifiant l’estimation « plus de 80 000 » en France.

Citation

« membres actifs des organisations fréristes [ayant] pour injonction de mentir s’ils sont interrogés sur leur appartenance à la confrérie » — Groupe Global Watch Analysis (GWA)