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Singapour freine l’accueil d’étudiants étrangers, la région fait l’inverse

Baisse à Singapour, hausse ailleurs en Asie. Impact direct pour les candidats internationaux et les universités.

Singapour, longtemps vitrine de l’internationalisation, ralentit. Les étrangers représentent environ 10 % des effectifs de premier cycle et une hausse paraît peu probable. Aucune initiative récente n’est annoncée pour attirer des chercheurs étrangers. Autour, plusieurs pays d’Asie intensifient leurs recrutements.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : Le nombre d’étudiants étrangers accueillis à Singapour recule, à rebours de la tendance régionale.
  • Qui est concerné : Étudiants internationaux, sept universités publiques de Singapour, chercheurs étrangers.
  • Quand : Constat publié le 2 décembre 2025; la hausse a été observée « l’année dernière » dans plusieurs pays asiatiques.
  • Où : Singapour; et, en contraste, Inde, Corée du Sud, Hong Kong, Vietnam, Malaisie, Taïwan, Chine.

Chiffres clés

  • 10 % d’étudiants étrangers parmi les effectifs de premier cycle (au moment de l’article, 2 décembre 2025).
  • 150 000 étudiants internationaux visés d’ici 2015 par le Global Schoolhouse Project (objectif non atteint).

Concrètement, pour vous

  • Ce qui change : Peu d’augmentation de places pour les étrangers attendue; pas de nouvelles initiatives nationales de recrutement.
  • Démarches utiles : Aucune nouvelle procédure officielle signalée par l’article.
  • Risques si vous n’agissez pas : Non précisé par l’article.
  • Exceptions : La région suit l’orientation inverse, avec des objectifs d’accueil relevés.

Contexte

Le vieillissement démographique rend crucial le recrutement international, mais les sensibilités locales pèsent. Le Global Schoolhouse Project, lancé en 2002 pour atteindre 150 000 étudiants étrangers en 2015, a échoué et a été mis en sommeil. En 2019, des campagnes jugées « agressives » de NUS et NTU ont suscité la polémique.

Depuis, l’équilibre recherché oppose objectifs publics et préoccupations locales. Les étrangers représentent environ 10 % des étudiants de premier cycle dans les sept universités publiques, un ratio que les autorités ne souhaitent pas relever. Aucune initiative récente n’a été lancée pour attirer des chercheurs américains.

À l’inverse, la région accélère: l’Inde vise 500 000 étudiants étrangers d’ici 2047; la Corée du Sud a dépassé son objectif de 305 000 pour 2027; Hong Kong relève ses quotas; le Vietnam, la Malaisie et Taïwan intensifient leurs efforts; la Chine lance un visa « K » pour talents de la tech.

Ce qui reste à préciser

  • L’ampleur chiffrée de la baisse des étudiants étrangers à Singapour.
  • Un éventuel calendrier de révision des capacités ou des quotas à Singapour.

Citation

« Historiquement, le développement de Singapour a reposé sur sa situation géographique stratégique et sur un engagement international soutenu. » — Jack Lee, spécialiste de l’enseignement supérieur à l’Université de Glasgow.

Sources

Source : Courrier international

Source : Times Higher Education

Source : Courrier international

À Singapour, le recrutement d’étudiants étrangers cale face à de nouveaux obstacles
Visuel d’illustration — Source : www.courrierinternational.com

Source d’origine : Voir la publication initiale

Date : 2025-12-02 15:18:00 — Site : www.courrierinternational.com


Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets

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Publié le : 2025-12-02 15:18:00 — Slug : a-singapour-le-recrutement-detudiants-etrangers-en-panne

Hashtags : #Singapour #recrutement #détudiants #étrangers #panne

Cédric Balcon-Hermand

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