Calme précaire au Cameroun après la réélection de Paul Biya

Introduction : Le Cameroun connaît un calme relatif ce mardi, après des manifestations sporadiques suite à l’annonce de la réélection de Paul Biya. Ce dernier, au pouvoir depuis 1982, a remporté les élections avec 53,66 % des voix, mais son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, conteste les résultats. La situation reste tendue dans plusieurs villes, notamment à Douala et Garois.

Ce qu’il faut retenir

Paul Biya a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle avec 53,66 % des voix.
Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes après l’annonce des résultats.
Issa Tchiroma Bakary, le principal opposant, conteste la légitimité de cette victoire.
Le calme actuel est jugé précaire, avec des tensions persistantes à Douala et Garois.
La presse camerounaise affiche des réactions mitigées face à cette réélection.

Faits vérifiés

Les résultats de l’élection présidentielle ont été confirmés par plusieurs médias, dont France 24 et AFP. Paul Biya a été réélu pour un huitième mandat consécutif, mais des manifestations ont eu lieu dans des villes comme Douala, où la population exprime son mécontentement face à la situation politique. Le quotidien gouvernemental Cameroun Tribune a rapporté les résultats, tandis que d’autres médias privés ont critiqué le processus électoral.

Le détail qui fait réagir

Le chiffre de 53,66 % des voix en faveur de Paul Biya a suscité des interrogations sur la transparence des élections, renforçant les doutes sur la légitimité de son mandat.

Réactions officielles et citations

« Nous avons gagné, mais nous devons analyser les messages que cela envoie » — Secrétaire général adjoint du RDPC, 28 octobre 2025.

Analyse & Contexte

La réélection de Paul Biya soulève des questions sur la stabilité politique au Cameroun. Alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux, les tensions entre le pouvoir et l’opposition pourraient exacerber les divisions au sein de la société. Ce contexte électoral, marqué par des contestations, attire l’attention internationale sur la nécessité d’un dialogue constructif pour éviter des escalades de violence.