25.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 View 0 Comments

Alep lance le premier procès depuis les massacres de mars : sept accusés, ex-soldats

Alep ouvre le premier procès depuis les massacres côtiers de mars : sept accusés sont présentés au tribunal.

Le palais de justice d’Alep accueille une audience très sécurisée. Sept prévenus, pour la plupart ex-soldats, sont accusés d’avoir attaqué les forces gouvernementales. Le procès intervient trois mois après la chute du régime de Bachar El-Assad, avec l’objectif allégué de renverser le gouvernement de transition. Un procès présenté comme historique.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Premier procès tenu à Alep depuis les massacres de la côte en mars.
Qui est concerné : Sept accusés, les autorités judiciaires syriennes et les observateurs médiatiques.
Quand : Article publié le 19 novembre 2025 à 18:00:00.
Où : Palais de justice d’Alep, Syrie.

Chiffres clés

Au moins 1 426 morts, principalement des civils — commission nationale d’enquête (mars).
Près de 1 700 morts — Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), majorité alaouite (mars).

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Aucun changement réglementaire mentionné pour le public.
Démarches utiles : Aucune procédure indiquée dans l’article.
Risques si vous n’agissez pas : Non précisés.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Dans la salle numéro trois, au troisième étage du palais de justice d’Alep, un représentant du ministère de la Justice tient une petite balance dorée. Le lieu est choisi pour rester à l’écart des risques sécuritaires supposés émaner de Damas.

Des policiers militaires escortent des prisonniers en jogging, mains liées par serre-câble, ensuite enfermés dans un box grillagé. Ils sont sept, pour la plupart d’anciens soldats, accusés d’avoir attaqué les forces gouvernementales trois mois après la chute du régime, afin de renverser le gouvernement de transition.

C’est le premier procès depuis les massacres de la côte en mars, qui ont fait au moins 1 426 morts selon la commission nationale d’enquête, et près de 1 700 d’après l’OSDH, en majorité des Alaouites.