Réglementation sur les tirs de loups : un assouplissement controversé

Mise à jour le 2025-12-31 06:00:00 : À partir du 1er janvier, les éleveurs pourront abattre des loups sans autorisation préalable, une mesure jugée insuffisante.

À partir du 1er janvier, la réglementation liée à la lutte contre les attaques de loups s’assouplit avec un allègement des procédures de tir. Une mesure jugée insuffisante pour des éleveurs confrontés à la persistance des attaques de leurs troupeaux.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Les éleveurs pourront abattre des loups en cas d’attaque sans autorisation.
Qui est concerné : Éleveurs de bovins, ovins, caprins et équins.
Quand : À partir du 1er janvier 2026.
Où : France, notamment en Haute-Marne.

Chiffres clés

Population de loups en France : 1 082 en 2025.
Plafond annuel de prélèvement : 19 % de la population.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Droit d’abattre un loup en cas d’attaque sans autorisation préalable.
Démarches utiles : Déclaration du tir en préfecture après l’abattage.
Risques si vous n’agissez pas : Perte de troupeaux due à des attaques de loups.

Contexte

Cette modification réglementaire découle du déclassement du loup au niveau européen, acté en juin 2025. Le statut de cet animal est passé d’espèce « strictement protégée » à celui d’espèce « protégée ». Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé le 23 septembre l’application de cette simplification administrative.