28.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 6 Views

Un trou noir géant dévore une étoile : l’explosion la plus puissante jamais observée à 10 milliards d’années-lumière

Des astronomes ont détecté la plus grande éruption de trou noir jamais enregistrée, bouleversant la compréhension des phénomènes extrêmes dans l’univers.

Une explosion cosmique sans précédent a été observée à 10 milliards d’années-lumière. Un trou noir supermassif a englouti une étoile géante, libérant une énergie record. Ce phénomène, détecté par le télescope Zwicky, interroge les modèles actuels de l’astrophysique. Les chercheurs poursuivent l’analyse pour mieux comprendre l’impact de tels événements sur l’évolution des galaxies.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Un trou noir supermassif a avalé une étoile, provoquant l’éruption la plus puissante et la plus lointaine jamais vue.
Qui est concerné : Communauté scientifique, astronomes, grand public intéressé par l’espace.
Quand : Phénomène observé depuis 2018, publié le 28 décembre 2025.
Où : Galaxie J2245+3743, à 10 milliards d’années-lumière de la Terre.

Chiffres clés

500 millions de masses solaires : masse du trou noir impliqué.
10 000 milliards de soleils : énergie libérée lors de l’explosion.
40 : facteur d’augmentation de la luminosité du noyau galactique en quelques mois.
30 : masse de l’étoile engloutie, en fois la masse du Soleil.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Cette découverte offre de nouvelles pistes pour comprendre la formation et l’évolution des galaxies.
Démarches utiles : Aucune démarche directe pour le public, mais un intérêt accru pour la recherche spatiale et l’éducation scientifique.
Risques si vous n’agissez pas : Aucun risque direct pour la population.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Le phénomène a été détecté par le télescope spatial Zwicky (ZTF). Il s’agit d’un événement de rupture par effet de marée (TDE), où une étoile massive est déchirée par la gravité d’un trou noir. L’explosion a été observée dans un noyau galactique actif, une configuration rare et difficile à détecter. La dilatation du temps, due à la gravité et à l’expansion de l’univers, a permis aux chercheurs de suivre le phénomène sur plusieurs années terrestres. Cette observation remet en question la capacité des modèles actuels à expliquer de telles puissances d’émission dans les galaxies actives.