QR Codes sur les bouteilles d’alcool : un leurre marketing ?

Introduction : Le 20 octobre 2025, des chercheurs de l’EVID-ACTION Youth Network de l’OMS ont révélé des résultats troublants sur l’utilisation des QR codes sur les bouteilles d’alcool en Europe. Ces codes, censés offrir transparence et informations sur les ingrédients, cachent souvent des contenus promotionnels. Un enjeu crucial pour la santé publique et l’information des consommateurs.

Ce qu’il faut retenir

31% des produits analysés possédaient des QR codes, mais peu d’entre eux étaient accessibles.
84% des QR codes étaient dissimulés à l’arrière des bouteilles, rendant l’information difficile à trouver.
Près de 50% des scans redirigeaient vers des sites de marques, pas vers des informations sur la santé.
16% des codes proposaient un mélange d’informations éducatives et de contenu promotionnel, créant de la confusion.
Des pays comme l’Irlande montrent qu’il est possible d’avoir des étiquettes claires et accessibles.

Faits vérifiés

Des médias tels que France 24 et Le Monde ont confirmé que la majorité des QR codes sur les bouteilles d’alcool ne fournissent pas d’informations utiles aux consommateurs. En effet, les résultats de l’étude menée par les jeunes chercheurs de l’OMS soulignent un manque de transparence dans l’industrie de l’alcool.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : seulement 31% des produits analysés contenaient des QR codes, et parmi ceux-ci, près de la moitié ne fournissaient aucune information pertinente sur la santé.

Réactions officielles et citations

« Les consommateurs ont le droit d’accéder à des informations claires et précises sur les produits qu’ils consomment. » — Dr. Maria Neira, OMS, 20 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette étude met en lumière un enjeu majeur de santé publique : la nécessité d’une information claire sur les produits alcoolisés. Alors que l’OMS prône la transparence, les résultats révèlent que l’industrie utilise souvent ces QR codes comme outils marketing plutôt que comme moyens d’informer les consommateurs. Ce décalage entre promesse et réalité soulève des questions sur la responsabilité des marques et la protection des consommateurs.