Psychiatrie en crise : Daniel Zagury alerte sur la hausse des malades mentaux en prison et la chute des reconnaissances d’irresponsabilité pénale
Mise à jour le 2025-12-29 12:30:00 : La justice française reconnaît de moins en moins l’irresponsabilité pénale pour troubles psychiatriques, selon l’expert Daniel Zagury. Conséquence directe : plus de personnes malades se retrouvent en prison, faute de soins adaptés.
Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.
De plus en plus de personnes souffrant de troubles psychiatriques sont incarcérées en France. Daniel Zagury, psychiatre et expert honoraire, dénonce une psychiatrie publique à bout de souffle et une justice sous pression sociale. Cette évolution vous concerne si vous ou vos proches êtes touchés par la santé mentale, la sécurité publique ou l’accès aux soins. Le débat sur la prise en charge médico-judiciaire reste ouvert, sans solution immédiate annoncée.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : La justice prononce de moins en moins d’abolitions du discernement pour troubles psychiques, malgré une surreprésentation des malades en prison.
- Qui est concerné : Personnes souffrant de troubles psychiatriques, familles, professionnels de santé, justice, société française.
- Quand : Tendance observée ces dernières années, situation en 2025.
- Où : France.
Chiffres clés
- Moins de 1 % des affaires clôturées à l’instruction aboutissent à une abolition du discernement pour maladie mentale (période non précisée).
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Risque accru d’incarcération pour les personnes atteintes de troubles psychiatriques, faute de prise en charge médicale adaptée.
- Démarches utiles : Non précisées dans l’extrait.
- Risques si vous n’agissez pas : Absence de soins spécialisés, détention dans des conditions inadaptées.
- Exceptions : L’abolition du discernement n’est retenue que si la maladie mentale est la seule explication de l’acte.
Contexte
La justice française s’appuie sur l’article 122-1 du code pénal pour juger l’irresponsabilité pénale liée à la maladie mentale (anciennement « état de démence », article 64). Selon Daniel Zagury, la pression sociale pousse à limiter l’irresponsabilisation des auteurs d’actes graves. Il alerte sur l’état « exsangue » de la psychiatrie publique, qui rend illusoire un tri médico-judiciaire efficace avant l’incarcération. Le débat sur la place des malades mentaux dans le système pénal reste vif, alors que les moyens hospitaliers se réduisent.
Ce qui reste à préciser
- Évolution exacte du nombre de personnes concernées sur plusieurs années.
- Mesures concrètes envisagées par les autorités pour améliorer la prise en charge.
Citation
« C’est vrai que, quand on se penche sur le nombre d’abolitions du discernement prononcées par la justice pour des personnes souffrant de troubles psychiques, cela n’a cessé de diminuer ces dernières années. Aujourd’hui, on arrive à très peu de conclusions d’une abolition – moins de 1 % des affaires clôturées à l’instruction. Celle-ci ne doit être retenue que lorsque les experts aboutissent au fait qu’il n’y a pas d’autre explication à l’acte commis que la maladie mentale. » — Daniel Zagury, psychiatre et expert honoraire, 2025
Sources
Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-12-29 12:30:00 — Site : www.lemonde.fr
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-12-29 12:30:00 — Slug : daniel-zagury-psychiatre-et-expert-judiciaire-honoraire-en-garde-a-vue-ce-ne-sont-pas-des-expertises-mais-des-examens-faits-dans-des-conditions-souvent-indignes
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