20.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 3 Views 0 Comments

Un nouvel éthylotest pour détecter le protoxyde d’azote jusqu’à 5 heures après inhalation

Mise à jour le 2025-11-20 16:30:00 : L’OCIN₂O, un appareil innovant, détecte le protoxyde d’azote, un gaz euphorisant, dans l’air expiré.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Au salon Milipol, qui se tient à Paris du 18 au 21 novembre, l’entreprise aixoise Olythe présente aux visiteurs l’OCIN₂O, un appareil capable de détecter le protoxyde d’azote dans l’air expiré. Une prouesse technologique alors que ce gaz euphorisant, très consommé chez les jeunes, s’élimine normalement en moins de trente minutes de l’organisme.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’OCIN₂O détecte le protoxyde d’azote jusqu’à cinq heures après inhalation.
Qui est concerné : Les forces de l’ordre et les jeunes consommateurs.
Quand : Présenté au salon Milipol, du 18 au 21 novembre 2025.
Où : Paris, France.

Ce qui change

Ce qui change : Possibilité de dépister le protoxyde d’azote sur la route.
Démarches utiles : Aucune procédure mentionnée pour l’instant.
Risques si vous n’agissez pas : Accidents potentiellement mortels.
Exceptions : Aucune mentionnée.

Les risques du protoxyde d’azote : ce que rappelle le Dr Gérald Kierzek

Le gaz hilarant n’a rien d’anodin, et les intoxications sévères se multiplient. Le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste et directeur médical de Doctissimo, rappelle ses dangers majeurs.

“Lors d’une inhalation directe, l’asphyxie est un risque majeur, car le gaz pur prive le cerveau d’oxygène et peut entraîner une perte de conscience suivie d’un arrêt cardiorespiratoire.“

Les forces de l’ordre séduites, mais il existe un vide juridique en France

Depuis l’ouverture du salon, le prototype d’Olythe attire policiers et gendarmes français. Tous imaginent déjà pouvoir réaliser des contrôles aussi simplement que pour l’alcool ou le cannabis. Mais en France, aucun texte n’autorise pour l’instant ces dépistages.

Guillaume Nesa l’explique clairement : “Le problème pour les forces de l’ordre est qu’il faut un contexte réglementaire légal pour pouvoir faire ce type de test. Et aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose”.