Prostitution des mineurs : un procès fictif pour sensibiliser

Introduction : Le 17 octobre 2025, à Lorient, un procès fictif a été organisé pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la prostitution des mineurs. Ce phénomène alarmant touche entre 15 000 et 20 000 jeunes en France, souvent exposés à des situations tragiques. Le mouvement du Nid et la compagnie de théâtre Polymnia unissent leurs forces pour éveiller les consciences.

Ce qu’il faut retenir

Entre 15 000 et 20 000 mineurs se prostituent actuellement en France.
Le procès fictif met en scène des situations réelles vécues par des victimes.
Les collégiens et lycéens sont sensibilisés aux dangers de la prostitution via le théâtre.
130 cas de jeunes victimes sont suivis en Bretagne par le mouvement du Nid.
Les réseaux sociaux sont devenus un terrain de chasse pour les prédateurs.

Faits vérifiés

Des médias tels que France 3 Bretagne et Le Monde rapportent une augmentation préoccupante de la prostitution des mineurs en France. Les jeunes filles, souvent âgées de 13 à 14 ans, deviennent des cibles faciles sur les réseaux sociaux, où des rendez-vous peuvent être pris en un simple SMS. Le mouvement du Nid alerte sur la nécessité d’une meilleure sensibilisation et formation des professionnels pour lutter contre ce fléau.

Le détail qui fait réagir

« La loi dit que le corps est indisponible, et pourtant, chaque jour, des milliers d’euros sont échangés contre un rapport sexuel. » Cette phrase choc résume l’absurdité d’une réalité tragique qui touche les plus vulnérables.

Réactions officielles et citations

« Si on n’en parle pas, cela continuera d’être fait de façon impunie. » — Michel Coussi, bénévole au Mouvement du Nid, 2025.

Analyse & Contexte

La prostitution des mineurs est un sujet tabou qui commence à être abordé de manière plus ouverte. Ce procès fictif permet non seulement de sensibiliser les jeunes, mais aussi de briser le silence autour d’un phénomène qui se banalise. La montée en puissance des réseaux sociaux comme vecteur de danger souligne l’urgence d’une action collective pour protéger les jeunes.