Privatisation du ferroviaire en Normandie : la colère s’intensifie

Introduction : À partir de 2027, la SNCF cède ses rênes des trains régionaux à RATP Dev en Normandie, suscitant une vive opposition. Les usagers et associations dénoncent une privatisation déguisée qui menace le service public. Un rassemblement à Rouen a marqué la montée de la contestation.

Ce qu’il faut retenir

À partir de 2027, RATP Dev exploitera les trains régionaux au départ de Caen.
92 % des trains sont actuellement à l’heure, un service public jugé performant.
Les usagers craignent une dégradation du service avec cette privatisation.
Un rassemblement à Rouen a réuni des citoyens pour s’opposer à cette décision.
La question centrale : le train est-il un bien commun ou une marchandise ?

Faits vérifiés

Des médias tels que Le Monde et France 24 ont confirmé que la Région Normandie a décidé d’ouvrir à la concurrence l’exploitation des trains régionaux. Cette décision vise à moderniser le réseau, mais elle est perçue par beaucoup comme une menace pour le service public ferroviaire.

Le détail qui fait réagir

Avec 92 % de trains à l’heure, la performance actuelle du service public soulève des interrogations : pourquoi changer un système qui fonctionne ?

Réactions officielles et citations

« Nous ne pouvons pas laisser le train devenir une marchandise. C’est un bien commun qui doit rester accessible à tous. » — Jean-Louis Dalibert, président de l’association SOS Gares, 13 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette décision de privatisation soulève des enjeux politiques et sociaux majeurs. Elle remet en question le modèle du service public, en favorisant une logique de rentabilité au détriment de l’accessibilité. Ce débat fait écho à des préoccupations plus larges sur la gestion des biens communs et la place des citoyens dans les décisions politiques.