30.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 8 Views 0 Comments

Polynésie : le Conseil d’État confirme les restrictions sur le transfert des huîtres perlières pour protéger l’environnement

Mise à jour le 2025-12-30 06:22:00 : Les perliculteurs polynésiens échouent à faire lever les mesures sanitaires sur les écloseries de nacres.

Le Conseil d’État a rejeté la demande de neuf producteurs de perles polynésiens. Ils voulaient assouplir les règles sur le transfert interinsulaire des huîtres perlières. Cette décision vise à limiter les risques sanitaires et environnementaux. Les professionnels du secteur devront continuer à respecter des contrôles stricts avant tout déplacement de nacres.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Maintien des restrictions sur le transfert interinsulaire des huîtres perlières d’écloserie en Polynésie française.
Qui est concerné : Producteurs de perles, secteur perlicole, autorités polynésiennes.
Quand : Décision rendue fin décembre 2025.
Où : Polynésie française.

Chiffres clés

9 perliculteurs impliqués dans la procédure judiciaire (2025).
Loi du Pays n° 2017-16 du 18 juillet 2017 en vigueur depuis 8 ans.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Les restrictions restent en place sur le transfert des huîtres perlières entre les îles.
Démarches utiles : Contrôle sanitaire et environnemental préalable obligatoire avant tout transfert.
Risques si vous n’agissez pas : Non-respect des règles peut entraîner des sanctions administratives.
Exceptions : Aucune exception mentionnée pour les huîtres issues d’écloserie.

Contexte

Depuis 2017, la loi du Pays encadre strictement la production et la commercialisation des produits perliers en Polynésie française. Elle interdit le transfert interinsulaire de toute huître perlière, y compris celles issues d’écloserie, pour éviter la dissémination d’organismes envahissants ou pathogènes. Les perliculteurs estimaient que les huîtres d’écloserie, élevées en milieu protégé, ne présentaient pas ces risques. Le Conseil d’État a jugé que la loi n’est pas disproportionnée, car chaque transfert reste soumis à un contrôle sanitaire et environnemental strict, doublé d’une obligation de traitement spécifique.

Ce qui reste à préciser

Modalités précises des contrôles sanitaires et environnementaux appliqués.
Impact économique à long terme pour les producteurs locaux.

Citation

« Le transfert des nacres issues des écloseries est soumis, en application de l’article 74 de l’arrêté du 31 juillet 2017, à un contrôle sanitaire et environnemental préalable strict, doublé d’une obligation de traitement spécifique avant tout transfert. »