06.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 14 Views 0 Comments

Ghana: l’accord avec Washington sur les expulsés contesté en justice et au Parlement

Un accord migratoire signé en septembre est attaqué au Ghana. Il vise des expulsés des États-Unis et déclenche un bras de fer juridique et politique.

Le Ghana fait face à un contentieux sur un accord migratoire conclu avec l’administration Trump. Des ONG et l’opposition contestent sa légalité faute de ratification parlementaire. L’enjeu touche aux droits des personnes expulsées et à la séparation des pouvoirs. La Cour suprême a été saisie et doit trancher.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : un accord prévoit l’accueil au Ghana de personnes expulsées des États-Unis, contesté en justice pour absence de ratification.
Qui est concerné : migrants ouest‑africains expulsés, autorités ghanéennes, acteurs juridiques et ONG.
Quand : annonce de l’accord le 10 septembre 2025; plainte déposée le 14 octobre 2025.
Où : Ghana; expulsions en provenance des États-Unis.

Chiffres clés

42 migrants expulsés vers le Ghana en un mois.
14 octobre 2025 — dépôt de plainte devant la Cour suprême.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : le Ghana accepte des ressortissants de pays tiers expulsés des États-Unis.
Démarches utiles : aucune procédure spécifique mentionnée; suivre la décision de la Cour suprême.
Risques si vous n’agissez pas : non mentionné.
Exceptions : non mentionnées.

Contexte

Le 10 septembre 2025, la signature de l’accord avec les États-Unis a été annoncée. Le 14 octobre, Democracy Hub a saisi la Cour suprême, estimant l’accord illégal sans ratification du Parlement. L’opposition parle d’une « violation flagrante » du processus constitutionnel. Le gouvernement affirme agir selon des « principes humanitaires ».