30.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 25 Views 0 Comments

Piratage au ministère de l’Intérieur : arrestation d’un jeune hacker, fuite de données policières et renforcement d’urgence de la sécurité

Mise à jour le 2025-12-18 08:30:00 : Un hacker de 22 ans a été interpellé après l’intrusion au ministère de l’Intérieur. Des données sensibles ont fuité, la sécurité est renforcée.

L’arrestation d’un jeune hacker à Limoges relance l’enquête sur la cyberattaque du ministère de l’Intérieur. Des pirates ont accédé à des fichiers de police sensibles, exposant des données personnelles. Cette affaire concerne directement la sécurité des citoyens et la protection de leurs informations. De nouvelles mesures de sécurité sont déjà en place pour éviter d’autres fuites.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Un hacker de 22 ans a été arrêté après le piratage du ministère de l’Intérieur.
Qui est concerné : Agents du ministère, personnes fichées dans les bases TAJ et FPR.
Quand : Décembre 2025, arrestation annoncée le 17 décembre.
Où : France, arrestation à Limoges.

Chiffres clés

100 fiches du TAJ exfiltrées lors de l’attaque
300 000 agents concernés au ministère de l’Intérieur
48 heures de garde à vue possibles pour le suspect
Jusqu’à 10 ans de prison encourus

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Double authentification désormais obligatoire pour les agents du ministère.
Démarches utiles : Aucun changement immédiat pour le public, mais vigilance recommandée sur la sécurité des données personnelles.
Risques si vous n’agissez pas : Pour les agents, non-respect des nouvelles règles peut entraîner des sanctions internes.
Exceptions : Non précisées.

Contexte

Le piratage a été qualifié de « très grave » par le ministère. Les hackers ont exploité la négligence de certains agents, qui partageaient des mots de passe en clair par mail. L’enquête a confirmé l’exfiltration d’une centaine de fiches du TAJ, mais pas de millions de données comme l’avaient affirmé les pirates. Le ministre Laurent Nuñez a annoncé la fermeture de comptes compromis et la généralisation de la double authentification. Les pirates, se réclamant du groupe Indra, disent avoir agi pour dénoncer la faiblesse de la sécurité informatique du gouvernement.

Ce qui reste à préciser

L’étendue exacte des données consultées ou copiées par les hackers.
L’identité complète des membres du groupe Indra et leurs éventuels complices.

Citation

« Vous savez, il y a 300.000 agents au ministère de l’Intérieur et, à partir de certaines boîtes professionnelles, un individu ou un groupe d’individus a pu récupérer des codes d’accès, qui sont échangés en clair, en dépit de toutes les règles de prudence que l’on diffuse pourtant très régulièrement », regrette le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, interrogé par Le Figaro.