03.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 20 Views 0 Comments

Pélissanne : Les familles s’opposent à la fermeture de l’Ehpad du Clos Saint-Martin

Mise à jour le 2025-11-03 11:23:00 : La fermeture de l’Ehpad du Clos Saint-Martin provoque une vive colère parmi les familles des résidents.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

La colère gronde à l’Ehpad du Clos Saint-Martin, géré par l’association l’Entraide. À la mi-septembre, les résidents et leurs familles ont appris par la télévision la fermeture administrative de l’établissement. Cela a suscité stupeur et incompréhension dans cet Ehpad qui compte 73 résidents. Un collectif des familles s’est formé pour s’opposer au transfert des résidents, parfois à 40 km.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : La fermeture de l’Ehpad du Clos Saint-Martin a été annoncée par les médias.
Qui est concerné : Les résidents âgés et leurs familles.
Quand : Annonce faite à la mi-septembre 2025.
Où : Pélissanne, Bouches-du-Rhône.

Incompréhensible

Le lieu est paisible au cœur de cette petite ville des Bouches-du-Rhône, mais la colère est profonde. Pour les familles, cette décision de fermeture est incompréhensible. Les autorités de contrôle reprochent un défaut de qualité et une mauvaise gestion des risques. Deux administrateurs judiciaires se sont succédé, le dernier étant chargé d’organiser le transfert des résidents vers l’un des 75 établissements dans un périmètre de 40 km.

« On refuse »

Depuis cette annonce, un collectif des familles s’est constitué. Leur volonté est de s’opposer à la fermeture de cet établissement proche de leur domicile. Régine Velly, la fille d’une résidente, explique : « Nous habitons tous près de nos parents et nous vivons avec eux dès lors qu’ils sont ici. » Claude Escriva ajoute que sa mère ne pourra pas supporter un transfert à 40 km, ce qui l’isolerait.

« Très déstructurant »

Les résidents ont majoritairement entre 90 et plus de 100 ans. Selon le collectif, deux tiers d’entre eux ont encore toute leur tête. Ce transfert dans un lieu inconnu à cet âge pose un réel problème de repères. Carole Fournier-Withef, présidente du collectif, déclare : « C’est très déstructurant pour nos familles. » Elle évoque même une possible maltraitance psychologique.

Mise à niveau

Les familles estiment qu’elles sont les mieux placées pour vérifier la situation de leurs parents. Elles demandent que des travaux soient réalisés pour améliorer l’établissement plutôt que de transférer les résidents. Elles se sont unies et ont mandaté un avocat pour contester la décision de fermeture prise par l’ARS et le département des Bouches-du-Rhône.

Reportage Joël BARCY