Patrick Artus : Pas de tempête financière pour la dette française !

Introduction : Le 3 septembre 2025, lors de l’émission Ecorama sur Boursorama, Patrick Artus, conseiller économique d’Ossiam, a abordé la montée des taux d’intérêt à 30 ans en France, dépassant les 4,5 %. Ce seuil, inédit depuis la crise de la zone euro en 2011, suscite des inquiétudes parmi les investisseurs, mais Artus reste confiant quant à l’absence d’une crise majeure.

Ce qu’il faut retenir

Les taux d’intérêt à 30 ans en France ont atteint 4,5 %, un niveau alarmant mais pas synonyme de crise imminente.
Artus souligne que la France n’est pas confrontée à un risque de crise de balance des paiements, contrairement à d’autres pays européens.
Il estime qu’un excédent budgétaire primaire est nécessaire pour stabiliser la dette, mais cela nécessite des ajustements significatifs.
Les investisseurs continuent de faire confiance à la France, malgré une dégradation progressive des conditions d’emprunt.
La dette publique doit être utilisée pour des investissements productifs, pas seulement pour des dépenses courantes.

Faits vérifiés

Les taux d’intérêt à long terme en France ont effectivement franchi la barre des 4,5 %, comme l’a rapporté l’AFP. De plus, des analyses de France 24 indiquent que la France a enregistré un léger excédent de sa balance courante, ce qui la distingue des pays du sud de l’Europe, souvent en crise. Ces informations ont été corroborées par plusieurs médias économiques, dont Le Monde et Reuters.

Le détail qui fait réagir

Artus a déclaré qu’il faudrait générer un excédent budgétaire primaire de plus d’un point de PIB pour stabiliser le taux d’endettement public, un défi que beaucoup jugent difficile à relever.

Réactions officielles et citations

« Il n’y a pas de risque de crise à la grecque pour la France, même si la situation est préoccupante. » — Patrick Artus, conseiller économique, 3 septembre 2025.

Analyse & Contexte

Cette déclaration de Patrick Artus attire l’attention car elle remet en question les craintes généralisées concernant la dette française. Dans un contexte où les taux d’intérêt augmentent, la confiance des investisseurs est cruciale. Artus souligne l’importance d’utiliser la dette pour des investissements qui favorisent la croissance, plutôt que de se concentrer uniquement sur la réduction des déficits.