27.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 1 Views 0 Comments

Orgasme : Pourquoi arrêter de simuler est un signe positif pour votre vie sexuelle

Mise à jour le 2025-11-27 07:30:00 : Une étude révèle que de nombreuses personnes simulent des orgasmes, mais cela pourrait changer avec l’âge.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Simuler ou non est une question que chacun et surtout chacune s’est déjà posée. Ainsi, la pratique n’est pas rare : selon un sondage Ifop pour Femme Actuelle réalisé en 2021, 57 % des femmes ont déjà simulé avec leur partenaire actuel. Un chiffre suffisamment important pour avoir envie de mener une étude sur cette tendance, et ce qu’elle cache.

Un partenaire sur deux ne simule pas (… ou le tait)

C’est chose faite aujourd’hui avec une recherche menée auprès de 12 000 personnes résidant au Danemark, en Finlande, en France, en Norvège, en Suède et au Royaume-Uni et publiée dans The Journal of Sex Research. Que nous apprend-elle ? Que 51 % des personnes interrogées n’avaient jamais simulé d’orgasme ; Qu’environ 28 % des hommes et femmes ont déclaré avoir simulé des orgasmes dans le passé, mais avoir arrêté, tandis que 13 % ont indiqué qu’elles simulaient encore actuellement. Mais surtout, l’étude nous dévoile que les personnes plus âgées sont moins susceptibles d’avoir simulé des orgasmes par le passé. Et ce n’est pas parce qu’elles ont tiré un trait sur le plaisir, bien au contraire !

Pourquoi les partenaires simulent ?

Comme l’expliquent les chercheurs de l’Université de Copenhague, les raisons pour lesquelles on simule l’orgasme sont variées. Dans la majorité des cas, il semble que l’on prenne cette décision pour éviter les conflits, garantir une expérience agréable à son partenaire, ou répondre à la pression d’atteindre l’orgasme. Bref, pour adhérer à une norme socio-culturelle. Sachez d’ailleurs qu’à ce jeu, les Français simulent plus que les Nordiques. Mais ce n’est pas forcément une bonne chose pour être épanoui.

“Simuler l’orgasme est un comportement répandu et cela peut dans certains cas être un symptôme d’insatisfaction et un appel au changement, dans le but d’améliorer son propre bien-être” indiquent les chercheurs. “Mais cela peut être le symptôme d’un dysfonctionnement de la personne qui simule. Par exemple, elle peut être insatisfaite des activités sexuelles entreprises avec son partenaire, stressée à l’idée d’atteindre l’orgasme pendant les rapports sexuels ou avoir un partenaire sexuel qui ne réagit pas”.

Arrêter de simuler, c’est s’autoriser plus de plaisir

Mais la recherche montre aussi qu’avec l’âge, les femmes ont tendance à arrêter de faire semblant, non pas parce qu’elles renoncent au plaisir. Bien que les raisons invoquées soient variées, les scientifiques en ont isolé quelques-unes, récurrentes.

Ainsi, les réponses incluaient :

Le fait d’être plus à l’aise avec l’idée de ne pas jouir (et donc moins soumis à la pression) ;
Avoir développé une meilleure communication avec leur partenaire, notamment sur les sujets liés au sexe ;
Avoir un partenaire qui portait plus attention à leurs désirs et à leurs préférences ;
Le recours plus fréquent aux orgasmes, en solo.

“Avec l’âge, les femmes tendent à prioriser leur propre plaisir, valorisent l’authenticité dans les relations et acquièrent la confiance nécessaire pour exprimer leurs besoins, ce qui réduit la probabilité de simuler des orgasmes”, explique à ce propos Rachel Needle, sexologue et psychologue au site Women’s Health.

En d’autres termes, une meilleure communication sexuelle sur les désirs et les préférences et l’acceptation de ne pas toujours atteindre l’orgasme sont cruciales pour arrêter de simuler l’orgasme. “Ces résultats s’alignent sur les études précédentes, qui montrent que les individus simulant des orgasmes peuvent masquer un mécontentement lié à leurs activités sexuelles et à leur relation de couple“, précisent les scientifiques dans leur étude. À l’inverse, ne pas simuler aurait tendance à ouvrir la discussion, à encourager l’exploration.

Au bout de la séance, il y aura peut-être moins de cris, mais plus de satisfaction.