ONU : Le Sahara Occidental, un territoire toujours en suspens

Introduction : Le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté pour prolonger d’un an le mandat de la MINURSO, la mission chargée d’organiser un référendum au Sahara Occidental. Ce vote, qui a suscité de vives réactions, maintient le statu quo sur un territoire considéré comme non autonome. Malgré les interprétations favorables à Rabat, la souveraineté marocaine n’est pas reconnue par l’ONU.

Ce qu’il faut retenir

Le mandat de la MINURSO est prolongé d’un an avec 11 voix pour et 3 abstentions.
Les pays abstentionnistes incluent la Russie, la Chine et le Pakistan, tandis que l’Algérie ne participe pas au vote.
La résolution ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
Le territoire reste classé comme “non-autonome” selon le droit international.
Le processus politique et la supervision du cessez-le-feu se poursuivent, sans exclure l’indépendance.

Faits vérifiés

Selon des médias fiables tels qu’AFP et France 24, le vote a été porté par un texte américain. Ce dernier, tout en soutenant la solution d’autonomie proposée par le Maroc, ne change pas le statut juridique du Sahara Occidental. Les juristes soulignent que le territoire demeure sous une occupation reconnue comme non autonome par la Cour internationale de justice.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : depuis 1991, le référendum promis n’a jamais eu lieu, laissant le conflit en suspens et frustrant les aspirations d’autodétermination des Sahraouis.

Réactions officielles et citations

« Ce vote ne change rien au statut du territoire, il prolonge simplement le statu quo. » — Expert en droit international, 2025.

Analyse & Contexte

Ce vote met en lumière les tensions géopolitiques autour du Sahara Occidental, un enjeu qui oppose le Maroc et le Front Polisario. Alors que certains médias pro-Maroc tentent de présenter ce vote comme une victoire, la réalité juridique reste inchangée. Ce prolongement du mandat de la MINURSO souligne l’inefficacité des efforts internationaux pour résoudre ce conflit, laissant les Sahraouis dans l’incertitude.