Nationalisation d’ArcelorMittal France : Les sidérurgistes manifestent devant l’Assemblée nationale
Mise à jour le 2025-11-27 12:42:00 : Quatre cents salariés d’ArcelorMittal France, dont cinquante de Florange, manifestent pour la nationalisation des sites français. Cela pourrait avoir un impact direct sur l’industrie sidérurgique et l’emploi.
Les salariés des sites français du groupe ArcelorMittal France manifestent jeudi 27 novembre 2025 devant l’Assemblée nationale. Les députés examinent la proposition de loi déposée par les députés de La France insoumise (LFI) pour nationaliser ArcelorMittal France. Selon la CGT, ils sont quatre cents. Parmi eux, cinquante sidérurgistes de Florange et Gandrange (Moselle) ont fait le déplacement. Christophe Jacquemin, Secrétaire du syndicat CGT ArcelorMittal de Gandrange a pris la parole, exprimant l’exaspération des salariés : “Où sont nos dirigeants depuis tant d’années ? et ça continue ! et pourtant ils nous disent : réindustrialisons, ne vous inquiétez pas, on s’en occupe. On veut des actes, plus de discours !”.
Christophe Jacquemin, secrétaire CGT Gandrange exprime la colère des sidérurgistes mosellans
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© FranceTélévisions
Les députés de gauche PS, PCF et LFI sont allés à la rencontre des manifestants. La députée Aurélie Trouvé qui porte la proposition de loi dans le cadre de la niche parlementaire réservée à FLI, a rappelé l’enjeu des débats : “Les mois à venir sont décisifs parce que ArcelorMittal refuse obstinément d’investir pour décarboner l’acier. On sait que si ce n’est pas décarboné, c’est mort dans quatre ans (…) Il s’agit aussi de faire entrer les luttes des travailleurs dans l’hémicycle”. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT est aussi présente.
La députée FLI Aurélie Trouvé : “On sait que si l’acier n’est pas décarboné, c’est mort dans quatre ans”.
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© Fabrice Rosaci. FranceTélévisions
Le président d’ArcelorMittal France s’est exprimé ce matin sur France Info. Pour Alain Le Grix de la Salle, la nationalisation est une mauvaise solution : “Nos sites sont exposés aujourd’hui aux surcapacités mondiales et aux importations destructrices des marchés européens. Nous sommes face à une concurrence déloyale et la nationalisation ne règle en rien ce problème”.
La proposition de loi débattue à l’Assemblée nationale est portée par la députée de La France Insoumise (LFI) Aurélie Trouvé. Il existe un précédent avec la nationalisation d’Usinor en 1982. Elle avait abouti à une nouvelle privatisation en 1995 avant la création d’Arcelor en 2001 (avec le luxembourgeois Arbed et l’espagnol Aceralia). L’homme d’affaires indien Lakshmi Mittal avait pris le contrôle du groupe en 2001 via une OPA.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Quatre cents salariés d’ArcelorMittal France manifestent pour la nationalisation des sites français.
- Qui est concerné : Les salariés d’ArcelorMittal et les députés de LFI.
- Quand : 27 novembre 2025.
- Où : Devant l’Assemblée nationale, France.
Chiffres clés
- 400 : Nombre de manifestants selon la CGT.
- 50 : Nombre de sidérurgistes de Florange présents à la manifestation.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Possibilité de nationalisation des sites d’ArcelorMittal, impactant l’emploi et l’industrie.
Contexte
La nationalisation d’ArcelorMittal France est discutée dans un cadre législatif, avec des enjeux de décarbonation de l’acier et de réindustrialisation. Un précédent existe avec la nationalisation d’Usinor en 1982, qui a été privatisée en 1995.
Sources
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Date de publication : 2025-11-27 12:42:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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