25.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 19 Views 0 Comments

Myanmar : l’ONU dénonce un climat d’intimidation à l’approche des élections militaires

Mise à jour le 2025-12-23 13:00:00 : L’ONU alerte sur des pressions inquiétantes sur les électeurs au Myanmar, exacerbant les tensions.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a dénoncé des pressions constantes sur les populations dans les zones contrôlées par l’armée. Les autorités utilisent des menaces et des incitations pour forcer la participation électorale, ciblant les groupes vulnérables.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Des pressions sont exercées sur les électeurs au Myanmar.
Qui est concerné : Étudiants, déplacés internes, prisonniers politiques, expatriés.
Quand : À l’approche des élections militaires.
Où : Myanmar, notamment dans l’État de Mon.

Contexte

Le Myanmar est plongé dans une crise politique depuis le coup d’État militaire de 2021, entraînant une guerre civile. Les étudiants, souvent votants pour la première fois, sont particulièrement ciblés. Dans l’État de Mon, des universités exigent une preuve de vote anticipé pour l’inscription.

Votes contraints, arrestations pour dissidence

Volker Türk, chef du HCDH, a déclaré que les autorités militaires doivent cesser d’utiliser la violence pour contraindre les gens à voter. Des jeunes de Chaungzon craignent que le vote soit nécessaire pour obtenir des documents administratifs essentiels. Des personnes âgées ont également été contraintes de voter.

Déplacés menacés, violences des groupes armés opposés à la junte

Le HCDH signale des pressions sur les déplacés internes, notamment dans la région de Mandalay. Certains ont été avertis que leurs maisons seraient saisies s’ils ne revenaient pas voter. Volker Türk a qualifié ces actions de violations des droits de l’homme.

Pressions exercées sur les expatriés

Les ressortissants du Myanmar à l’étranger subissent également des pressions. En Corée du Sud, des travailleurs migrants rapportent que le renouvellement de leurs documents dépend de leur participation au vote.