30.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 2 Views 0 Comments

Moorea lance sa première production artisanale de sel du lagon : un nouveau produit local pour touristes et habitants

Moorea produit pour la première fois son propre sel, extrait artisanalement du lagon d’Afareaitu, avec une commercialisation prévue dès janvier 2026.

La production locale de sel alimentaire et de sels de bain débute à Moorea. Ce projet valorise les ressources naturelles de l’île et vise d’abord les touristes, mais aussi les habitants. L’initiative pourrait soutenir l’économie locale et offrir une alternative aux produits importés. Les premiers retours en janvier détermineront l’avenir du projet.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Moorea lance la première production artisanale de sel issu de son lagon.
Qui est concerné : Touristes, habitants de Moorea et Tahiti, commerces locaux.
Quand : Commercialisation à partir de janvier 2026.
Où : Moorea (Afareaitu), Polynésie française.

Chiffres clés

50 kilos de sel produits chaque mois
Lancement de la vente en janvier 2026

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Disponibilité d’un sel local, artisanal, pour la cuisine ou le bain.
Démarches utiles : Achat possible à Moorea et Tahiti dès janvier 2026.
Risques si vous n’agissez pas : Aucun risque signalé pour les consommateurs.
Exceptions : Pas d’exception mentionnée.

Contexte

Le projet est porté par Éric Carrière, qui produit le sel à son domicile d’Afareaitu. L’eau du lagon est filtrée au charbon actif, puis exposée au soleil pour évaporation. Le sel est ensuite nettoyé à la main et mélangé à des ingrédients locaux comme le gingembre ou le piment d’Espelette. Des sels de bain enrichis de fleurs et d’huiles sont aussi prévus. L’objectif est de proposer un produit authentique, difficile à concurrencer par le sel industriel importé, et de viser à terme l’exportation vers des épiceries fines.

Ce qui reste à préciser

Prix de vente du “Sel de Moorea” non communiqué
Impact environnemental de la production non détaillé

Citation

« Il sera difficile de concurrencer le sel importé en Polynésie, car il reste très bon marché. Ce sont de grosses usines qui produisent des milliers de tonnes chaque année. Mon objectif est différent. Je m’adresse à une clientèle touristique qui souhaite offrir un produit local à sa famille. Elle aura l’opportunité de rapporter un bout de Moorea et du lagon polynésien dans sa valise, que ce soit pour son bain ou dans son assiette, afin de se rappeler l’odeur du lagon et la saveur de la cuisine locale » — Éric Carrière, 29 décembre 2025.