29.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 10 Views 0 Comments

Martinique : des échouements records d’algues brunes en 2025, un risque sanitaire et environnemental inédit selon Météo-France

Jamais autant de sargasses n’avaient envahi l’île. Santé, environnement et vie quotidienne fortement impactés.

En 2025, la Martinique a connu une arrivée massive d’algues brunes, ou sargasses, d’une ampleur jamais observée depuis le début du suivi satellitaire. Ces échouements, qui génèrent des gaz nocifs lors de leur décomposition, touchent directement la santé publique, l’environnement et l’économie locale. Les autorités alertent sur le risque de voir ce phénomène s’installer durablement. De nouvelles arrivées sont déjà redoutées pour 2026.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Les échouements de sargasses ont atteint un niveau record en Martinique en 2025.
Qui est concerné : Habitants, collectivités, professionnels du littoral, secteur santé.
Quand : De décembre 2024 à fin 2025, avec un pic entre avril et juillet.
Où : Martinique, notamment la commune du Robert et la façade atlantique.

Chiffres clés

4 500 tonnes d’algues récoltées entre avril et juin 2025 (contre 1 500 tonnes en 2024).
32 km² de surfaces couvertes par les algues en juillet 2025 (contre 9 km² en 2024).

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Risque accru pour la santé (gaz toxiques), gêne pour les riverains et les professionnels du littoral.
Démarches utiles : Surveillance accrue et interventions de collecte par les collectivités.
Risques si vous n’agissez pas : Exposition aux gaz nocifs, dégradation de l’environnement, pertes économiques.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Depuis 2011, le suivi satellitaire n’avait jamais enregistré de telles quantités de sargasses. Les premiers échouements précoces ont été signalés dès décembre 2024, avant une aggravation rapide à partir de mars 2025. Les conditions de vent et de courant ont favorisé l’accumulation sur les côtes. L’absence de pause saisonnière laisse craindre une installation durable du phénomène, liée au dérèglement climatique selon les experts cités.

Ce qui reste à préciser

Les mesures concrètes prévues pour limiter l’impact sanitaire à court terme.
L’évolution du phénomène pour la saison 2026 et au-delà.

Citation

« Tous les indicateurs aujourd’hui semblent indiquer que le phénomène ne fait que commencer, et qu’il risque de perdurer encore plusieurs années tant que la source ne sera pas tarie. Et le problème, c’est que tarir la source, c’est véritablement régler le problème du dérèglement climatique, ce qui ne peut être réglé qu’à l’échelle mondiale. » — Pascal Saffache, géographe-aménageur et professeur à l’université des Antilles