Mali : La France réduit son personnel diplomatique face au JNIM

Introduction : Le 21 novembre 2025, la France a annoncé une réduction significative de son personnel diplomatique au Mali, un pays en proie à une crise sécuritaire croissante. Cette décision fait suite à l’imposition d’un blocus par le groupe jihadiste JNIM autour de la capitale, Bamako. La situation soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région du Sahel.

Ce qu’il faut retenir

La France évacue ses diplomates non essentiels de Bamako en raison de la menace croissante du JNIM.
Le blocus imposé par le JNIM a entraîné une pénurie de carburant à Bamako, aggravant la crise économique.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont également rappelé leurs ressortissants, soulignant l’urgence de la situation.
Le JNIM, affilié à Al-Qaïda, montre sa capacité à perturber les voies d’approvisionnement et à saper la confiance envers le gouvernement malien.
Les autorités maliennes minimisent la gravité de la situation, affirmant que le JNIM n’a pas encore conquis de territoire significatif.

Faits vérifiés

Selon des sources fiables, dont France 24 et l’AFP, la France a rappelé une partie de son personnel diplomatique en réponse à l’instabilité croissante au Mali. Le blocus du JNIM a conduit à une pénurie de carburant, affectant gravement l’économie locale. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont également pris des mesures similaires pour protéger leurs ressortissants.

Le détail qui fait réagir

Environ 600 des 700 stations-service de Bamako sont à sec, illustrant l’impact dévastateur du blocus jihadiste sur la vie quotidienne des habitants.

Réactions officielles et citations

« La situation reste préoccupante, mais nous ne sommes pas encerclés. » — Radou Diop, Ministre des Affaires Étrangères, 21 novembre 2025.

Analyse & Contexte

Cette évacuation diplomatique met en lumière la fragilité de la situation sécuritaire au Mali, exacerbée par l’ascension du JNIM. La réponse des puissances occidentales souligne une prise de conscience croissante des risques, tandis que le gouvernement malien continue de minimiser la menace. Cette dynamique pourrait influencer les relations internationales et la stratégie de lutte contre le terrorisme dans la région.