Madagascar : La Gen Z face à un coup d’État militaire

Introduction : À Madagascar, la jeunesse se retrouve au cœur d’une tempête politique depuis la prise de pouvoir des militaires le 25 septembre 2025. Ce coup d’État soulève des questions cruciales sur l’avenir de la démocratie et le rôle de la génération Z dans la contestation. Alors que le pays lutte pour sa stabilité, les espoirs et les craintes s’entremêlent.

Ce qu’il faut retenir

Le 25 septembre 2025, les militaires prennent le pouvoir après la destitution du président Andry Rajoelina.
La jeunesse malgache, représentée par la Gen Z, joue un rôle central dans la contestation populaire.
Des promesses de transition vers un gouvernement civil sont faites, mais la méfiance demeure.
Les inégalités et la corruption endémiques continuent de miner la confiance du peuple.
Le mouvement Gen Z s’inspire de révoltes similaires à travers le monde, cherchant à briser le cycle de la répression.

Faits vérifiés

Les événements récents à Madagascar ont été largement couverts par des médias fiables tels que France 24 et RFI. Le coup d’État a été précédé de manifestations massives contre les coupures d’eau et d’électricité, révélant un mécontentement général face à la gestion du pays. Les militaires, en prenant le pouvoir, ont promis une transition vers un gouvernement civil, mais des doutes subsistent quant à leur sincérité.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : 75 % de la population malgache vit avec moins de 1 dollar par jour, illustrant l’ampleur de la pauvreté dans le pays. Ce constat alarmant renforce la colère des manifestants et leur désir de changement.

Réactions officielles et citations

« Nous sommes en guérison, mais le chemin est encore long. » — Sariaka Senecal, membre de la Gen Z, 15 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce coup d’État militaire à Madagascar soulève des enjeux politiques et sociaux majeurs. La génération Z, qui a longtemps été mise à l’écart, se mobilise pour revendiquer ses droits et un avenir meilleur. Les promesses de changement des militaires sont accueillies avec scepticisme, et la peur d’une récupération politique plane sur le mouvement. Ce contexte fait écho à d’autres révoltes à travers le monde, où les jeunes cherchent à redéfinir leur place dans la société.