Madagascar : Andry Rajoelina face à la révolte populaire

Introduction : Le 12 octobre 2025, Madagascar est le théâtre d’une mobilisation sans précédent. Des milliers de citoyens, soutenus par l’armée, contestent le pouvoir d’Andry Rajoelina, accusé de corruption et d’oppression. La tension monte alors que le président tente de garder le contrôle face à une population en colère.

Ce qu’il faut retenir

Des milliers de manifestants ont envahi les rues d’Antananarivo, appelant à la démission du président Rajoelina.
Le colonel Michel Ran Irine, à la tête des forces militaires, a exprimé son soutien à la population, créant un tournant dans la crise.
Les manifestations, initialement pacifiques, ont été réprimées par les forces de l’ordre, provoquant des tensions croissantes.
Les artistes, sportifs et influenceurs se sont joints au mouvement, amplifiant la voix du peuple malgache.
Le président Rajoelina a condamné ces événements, les qualifiant de tentative de déstabilisation illégale.

Faits vérifiés

Des médias tels que l’AFP et France 24 rapportent que la mobilisation populaire a pris de l’ampleur, avec des appels à la démission du président. Le soutien de l’armée, qui a été acclamé par la foule, marque un moment crucial dans la lutte pour la liberté d’expression à Madagascar. Les manifestations sont motivées par des problèmes sociaux, notamment la crise de l’électricité.

Le détail qui fait réagir

Le colonel Rangianirin a déclaré : « Ce n’est qu’une question de jours avant que nous ne gagnions », une phrase qui résonne comme un appel à l’action pour de nombreux Malgaches.

Réactions officielles et citations

« Nous condamnons fermement cette tentative de prise de pouvoir illégale » — Andry Rajoelina, Président de Madagascar, 12 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière les profondes frustrations des Malgaches face à un système perçu comme corrompu. Le soutien de l’armée aux manifestants pourrait signaler un changement de dynamique politique, mais soulève également des inquiétudes quant à une éventuelle récupération politique par des figures de l’opposition. Les enjeux sont à la fois sociaux et institutionnels, avec une population qui aspire à un changement radical.