02.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 13 Views 0 Comments

Logement : non, il ne pèse pas 40 % du budget des Français (≈27 % en 2023)

La déclaration d’un sénateur avance 40 %. Les données officielles montrent ~27 % en 2023. Cela affecte surtout les ménages modestes.

Vérifié : la part du logement est la première dépense des ménages. Mais 40 % n’est pas la moyenne nationale. Cette différence touche le pouvoir d’achat. Elle expose les plus modestes. Les sources officielles permettent de clarifier.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Hervé Marseille a déclaré que le logement « pèse » 40 % du budget des Français.
Qui est concerné : tous les ménages, avec un impact fort pour les foyers pauvres et modestes.
Quand : déclaration reprise dans un article/podcast publié le 20 octobre 2025.
Où : France (données nationales et rapports cités).

Chiffres clés

27 % — part moyenne du logement dans les dépenses des ménages, année 2023 (INSEE).
~40 % — part du revenu consacrée au logement pour les foyers vivant sous le seuil de pauvreté (Fondation pour le logement des défavorisés, rapport 2025).
16 % — part de l’alimentation dans le budget des ménages (donnée INSEE citée).
20–30 % — baisse des constructions neuves depuis 2022, selon des bilans récents et un rapport sénatorial.
Plus bas depuis 1995 — niveau des permis, mises en chantier et ventes de logements neufs, selon le rapport sénatorial.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : si vous êtes ménage modeste, le logement peut absorber une part très importante du revenu.
Démarches utiles : se renseigner sur les aides au logement (CAF, aides locales) et sur les dispositifs de logement social.
Risques si vous n’agissez pas : précarité de paiement, risque d’expulsion, baisse du pouvoir d’achat.
Exceptions : les ménages aisés consacrent une part bien moindre de leur revenu au logement.

Contexte

Le logement est la première dépense des Français. L’INSEE donne une part moyenne d’environ 27 % en 2023. Les ménages pauvres peuvent, eux, dépenser près de 40 % de leur revenu pour se loger, selon la Fondation pour le logement des défavorisés. La hausse des prix et la chute des constructions neuves depuis 2022 pèsent sur l’offre et les loyers. Des rapports sénatoriaux et des enquêtes de terrain alertent sur un recul de la production de logements neufs et sur des tensions sur le marché.

Ce qui reste à préciser

Méthode : comparer « part des dépenses » et « part du revenu » nécessite de vérifier les périmètres utilisés par chaque étude.
Variations locales : la part du logement varie fortement selon la zone géographique et la composition du ménage.