25.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 27 Views 0 Comments

Les APL pour étudiants étrangers : vers une suppression imminente ?

Introduction : Le gouvernement français envisage une réforme majeure concernant les Aides Personnelles au Logement (APL) pour l’année universitaire 2026-2027. Cette mesure pourrait exclure les étudiants étrangers non boursiers, soulevant des inquiétudes quant à leur accès au logement. Une décision qui pourrait transformer le paysage éducatif en France.

Ce qu’il faut retenir

Le projet de loi de finances 2026 prévoit de modifier l’éligibilité aux APL pour les étudiants étrangers.
Les étudiants non boursiers pourraient perdre leur droit aux APL, limitant ainsi leur accès à un logement abordable.
Plus de 400 000 étudiants étrangers sont actuellement inscrits dans les établissements français, dont une part significative pourrait être affectée.
Les associations étudiantes dénoncent une mesure discriminatoire qui pourrait accroître la précarité.
Le texte doit encore passer plusieurs étapes législatives avant son adoption définitive.

Faits vérifiés

Selon des informations relayées par Le Figaro étudiant et d’autres médias, le gouvernement justifie cette réforme par la nécessité de recentrer les aides sur les publics les plus fragiles. Actuellement, les APL sont accessibles à tous les étudiants justifiant de faibles ressources, sans distinction de nationalité. La réforme vise à exclure les étudiants étrangers non boursiers, une décision qui suscite de vives réactions au sein de la communauté étudiante.

Le détail qui fait réagir

Avec plus de 400 000 étudiants étrangers en France, la suppression des APL pour ceux qui ne bénéficient pas de bourses pourrait créer une crise du logement pour des milliers de jeunes, déjà confrontés à des coûts élevés.

Réactions officielles et citations

« Cette mesure est discriminatoire et pourrait décourager l’accueil d’étudiants internationaux en France. » — UNF, 2025.

Analyse & Contexte

Cette réforme s’inscrit dans un contexte de rationalisation budgétaire plus large, où le gouvernement cherche à réduire les dépenses sociales. Les critiques soulignent que cette décision pourrait aggraver la précarité étudiante, sans offrir de solutions alternatives. L’accueil des étudiants étrangers est également perçu comme un levier stratégique pour la diplomatie culturelle française, ce qui rend cette réforme d’autant plus controversée.