30.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 11 Views 0 Comments

L’Europe coupée en deux face à l’IA : qui utilise vraiment ChatGPT, Gemini et Grok, et pourquoi cela vous concerne

Un tiers des Européens a déjà utilisé une IA générative. Mais selon votre pays, l’accès, l’usage et les bénéfices varient fortement.

L’intelligence artificielle générative s’impose dans la vie quotidienne, du travail à l’éducation. Pourtant, l’accès et l’utilisation de ces outils comme ChatGPT, Gemini ou Grok diffèrent fortement selon les pays européens. Cette fracture numérique a un impact direct sur l’emploi, la formation et la compétitivité. Comprendre où et pourquoi l’IA progresse ou stagne peut aider à anticiper les inégalités à venir et à adapter vos choix professionnels ou éducatifs.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’usage des outils d’IA générative varie du simple au triple selon les pays européens.
Qui est concerné : Tous les citoyens européens, salariés, étudiants, entreprises et administrations.
Quand : Données Eurostat 2025, enquête sur les 3 mois précédents.
Où : 33 pays d’Europe, dont l’UE, la Suisse, la Norvège, la Turquie et les Balkans.

Chiffres clés

56 % d’utilisateurs en Norvège, 17 % en Turquie (2025).
33 % de moyenne UE, avec 48 % au Danemark et 18 % en Roumanie.
25 % des Européens utilisent l’IA à titre personnel, 15 % au travail.
9 % seulement l’utilisent dans l’éducation formelle, 21 % en Suède/Suisse, 1 % en Hongrie.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : L’accès à l’IA peut accélérer ou freiner vos démarches, votre formation ou votre productivité.
Démarches utiles : Se former aux outils numériques et à l’IA pour rester compétitif sur le marché du travail.
Risques si vous n’agissez pas : Retard professionnel, perte d’opportunités, difficulté d’accès à certains services ou formations.
Exceptions : Les usages professionnels et éducatifs restent minoritaires, même dans les pays les plus avancés.

Contexte

L’IA générative est passée d’innovation à usage courant en Europe. Mais l’écart se creuse : les pays nordiques et digitalement avancés (Danemark, Suisse, Norvège, Finlande) affichent les taux d’adoption les plus élevés. À l’inverse, les Balkans, l’Italie, la Roumanie ou la Turquie restent en retrait. Selon Colin van Noordt (KU Leuven), la culture numérique et les compétences pratiques des citoyens pèsent plus que les politiques publiques. L’usage personnel domine, loin devant le travail ou l’éducation, faute de formation ou de compréhension des applications concrètes.

Ce qui reste à préciser

L’impact réel de l’IA sur la productivité et l’emploi par secteur.
L’évolution des usages professionnels et éducatifs dans les prochaines années.

Citation

« Cela suggère que même si un gouvernement peut stimuler, c’est la culture numérique sous-jacente et les compétences pratiques des citoyens qui semblent avoir un effet plus important » — Colin van Noordt, chercheur, KU Leuven.