24.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 32 Views 0 Comments

Centrafrique : La nationalité de Dologuélé, un enjeu électoral majeur

Introduction : À deux mois de la présidentielle du 28 décembre 2025, la scène politique centrafricaine est secouée par une controverse sur la nationalité de l’opposant Anisé George Dologuélé. Son certificat de nationalité vient d’être invalidé par la justice, remettant en question sa candidature face au président sortant. Cette situation soulève des interrogations sur la légitimité du scrutin à venir.

Ce qu’il faut retenir

Le certificat de nationalité de Dologuélé a été déclaré nul par le tribunal de Bangui.
Il est accusé d’avoir perdu sa nationalité centrafricaine lors de l’acquisition de la nationalité française en 1994.
Dologuélé appelle à des sanctions contre ceux qui appliquent une interprétation obsolète du code de la nationalité.
Le Conseil constitutionnel doit examiner les candidatures avant le 29 octobre, une échéance cruciale.
Les tensions politiques montent alors que la crédibilité du scrutin est mise en jeu.

Faits vérifiés

Des médias tels que l’AFP et France 24 rapportent que la décision du tribunal de grande instance de Bangui a invalidé le certificat de nationalité de Dologuélé, un document qui avait été utilisé lors des élections précédentes. Le gouvernement affirme que Dologuélé a perdu sa nationalité d’origine en 1994, ce qui soulève des questions sur sa capacité à se présenter aux élections. Le directeur de cabinet du président a également réagi, dénonçant les accusations d’acharnement politique.

Le détail qui fait réagir

La situation est d’autant plus explosive que Dologuélé, ancien premier ministre, a renoncé à sa nationalité française pour se conformer à la Constitution de 2023, interdisant la double nationalité pour les candidats à la présidence.

Réactions officielles et citations

« Nous ne pouvons pas laisser des interprétations obsolètes du code de la nationalité dicter notre avenir politique. » — Anisé George Dologuélé, 18 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette controverse sur la nationalité de Dologuélé met en lumière les tensions politiques en Centrafrique, où les enjeux électoraux sont exacerbés par des accusations d’acharnement. La question de la nationalité est cruciale, car elle pourrait influencer la perception de la légitimité des élections à venir, déjà marquées par des défis en matière de sécurité et de gouvernance.