Les petits graviers : l’histoire oubliée des enfants de la morue

Introduction : Pendant plus d’un siècle, des milliers d’enfants normands, bretons et basques ont été envoyés à 4000 km de chez eux, à Saint-Pierre-et-Miquelon, pour travailler dans des conditions inhumaines. Ces jeunes, appelés les “petits graviers”, ont été exploités pour sécher la morue, souvent dans des conditions proches de l’esclavage. L’écrivain Alexis Gloaguen part sur les traces de son grand-père pour redonner vie à cette mémoire douloureuse.

Ce qu’il faut retenir

Des milliers d’enfants ont été envoyés à Saint-Pierre-et-Miquelon pour travailler dans des conditions extrêmes.
Le travail des petits graviers consistait à laver et sécher la morue, souvent du matin au soir.
Cette exploitation a duré plus d’un siècle, mais reste largement méconnue du grand public.
Alexis Gloaguen, petit-fils d’un petit gravier, enquête pour faire revivre cette histoire oubliée.
Le documentaire met en lumière une page sombre de l’histoire française, souvent passée sous silence.

Faits vérifiés

Des recherches menées par des médias comme France 3 et Le Monde confirment que des milliers d’enfants ont été envoyés à Saint-Pierre-et-Miquelon pour travailler dans des conditions proches de l’esclavage. Ces mineurs, souvent âgés de 12 à 16 ans, ont été exploités par des armateurs pendant plus d’un siècle, un fait qui soulève des questions éthiques et historiques importantes.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : des milliers de jeunes ont été envoyés à 4000 km de chez eux, souvent sans retour, pour un travail harassant sur des champs de cailloux. Ce fait souligne l’ampleur de cette exploitation, souvent ignorée par l’histoire officielle.

Réactions officielles et citations

« C’est une histoire un peu oubliée, peut-être un peu honteuse aussi. » — Alexis Gloaguen, écrivain, 2025.

Analyse & Contexte

Cette vidéo attire l’attention sur une exploitation historique qui soulève des enjeux sociaux et mémoriels. En ravivant la mémoire des petits graviers, le documentaire questionne notre rapport à l’histoire et à la mémoire collective. Il invite à réfléchir sur les injustices passées et leur impact sur notre société actuelle.