18.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 19 Views 0 Comments

Feu vert pour l’installation de Cyclamen à Millau : 60 emplois à la clé

Mise à jour le 2025-11-18 13:54:00 : La préfecture de l’Aveyron a validé l’installation de Cyclamen, promettant 60 nouveaux emplois.

La préfecture de l’Aveyron a validé toutes les démarches liées à l’installation de Cyclamen sur le site de Millau Viaduc 2.

Cyclamen se rapproche un peu plus de Millau. L’installation de l’entreprise a été annoncée au mois de septembre et a suscité de vives réactions, notamment de la part de l’élue d’opposition Karine Haumîatre. Au travers de tribunes libres ou de prises de parole en conseil municipal, elle n’a pas caché sa méfiance quant à l’arrivée de Cyclamen en terre sud-aveyronnaise, en raison de divers recours sur le site mosellan de l’entreprise.

Début novembre, Arnaud Chaulet, le PDG et fondateur de Cyclamen, est intervenu en préambule du conseil municipal pour lever les doutes de l’élue et répondre à ses questions. Un moment d’échanges durant lequel l’entrepreneur a pointé du doigt “les énormités” publiées par l’élue ainsi que les informations erronées divulguées : “Aucune procédure n’a abouti, l’ensemble des données ont été traitées. Les opposants ont confondu notre activité et la construction du site. Il a été dit que nous rejetions de l’eau polluée : notre process n’utilise pas d’eau. Je veux que le site de Millau soit vert et ouvert.”

Validé par les services de la préfecture

Ses propos et le soutien de la Ville de Millau dans ce projet, qui prévoit la création de 60 emplois, ont été corroborés par les contrôles des instances préfectorales. La préfecture de l’Aveyron a validé l’arrêté relatif à l’arrivée de l’entreprise, le 12 novembre 2025, tout juste rendu public. Par la procédure de l’enregistrement de Cyclamen, il l’autorise à démarrer son activité dans la zone d’activité Millau-Viaduc 2.

La signature de ce document par la préfecture signifie que le site classé comme ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) doit respecter des règles strictes pour limiter les nuisances. Selon l’arrêté préfectoral, l’examen du projet par les différentes instances a montré que l’évaluation environnementale complète n’était pas nécessaire, du fait que le site n’est pas en zone sensible et que le cumul des incidences est maîtrisé.