15.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 33 Views 0 Comments

Le Champagne Beauchamp : Une Transition Réussie vers l’Agriculture Biologique

Mise à jour le 2025-12-15 : Le Champagne Beauchamp, près de Reims, a réussi sa transition vers l’agriculture biologique, un choix bénéfique pour la qualité.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Le Champagne Beauchamp, vignoble historique près de Reims, a entamé une transition vers l’agriculture biologique. La famille Beauchamp partage son expérience de passage du conventionnel au bio.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Le Champagne Beauchamp a adopté l’agriculture biologique.
Qui est concerné : Les consommateurs de champagne et l’industrie viticole.
Quand : Transition commencée après 2016.
Où : Janvry, près de Reims, France.

Chiffres clés

15 500 kilos par hectare : quota fixé par le CIVC pour l’appellation Champagne.
9000 kilos par hectare : rendement jugé suffisant par le Champagne Beauchamp.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Une offre de champagne bio de meilleure qualité.
Démarches utiles : Aucune procédure spécifique mentionnée.
Risques si vous n’agissez pas : Aucun risque mentionné.

Contexte

Dans l’univers de la production de champagne, la transition vers l’agriculture biologique représente un défi majeur. Jules Beauchamp, vigneron à Janvry (près de Reims) et représentant la 13ème génération d’une exploitation familiale, témoigne de cette évolution. Il explique comment, après être passé à la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) en 2016, sa maison de champagne a ensuite franchi le cap de la certification bio. Cette démarche, bien que nécessitant une implication accrue, n’est pas regrettée.

Impact sur les rendements et le goût du champagne

La question des rendements est centrale dans cette conversion. Jules Beauchamp admet que « forcément, on a moins de rendement » en bio. Il relativise cependant en expliquant que produire au-delà des quotas fixés par le CIVC (15 500 kilos par hectare pour l’appellation Champagne) n’a pas d’intérêt, car « 20 000 kilos de l’hectare, ça sert à rien de les produire ». L’objectif principal reste la qualité, et un rendement de 9000 kilos par hectare, comme en 2025, est jugé suffisant « par rapport au volume de bouteilles vendues ».

La qualité comme priorité absolue

Au final, la démarche vers l’agriculture biologique est motivée par un impératif de qualité. Jules Beauchamp affirme que « l’intérêt de toute façon c’est de conserver la qualité ». Cette transition, qui a pu susciter des appréhensions initiales, est aujourd’hui une source de fierté pour le vigneron. L’histoire du Champagne Beauchamp démontre qu’il est possible de faire évoluer un vignoble historique vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, sans compromettre l’excellence du produit.