La Nouvelle-Calédonie face à une dette publique de 360 %

Introduction : Le 16 octobre 2025, au Congrès de Nouvelle-Calédonie, les élus ont débattu d’une réforme cruciale concernant la gestion de la dette publique. Initialement prévu comme un simple changement de nom, le projet a suscité des inquiétudes face à l’ampleur de l’endettement. La situation financière du territoire appelle à une réflexion urgente et collective.

Ce qu’il faut retenir

La dette publique de la Nouvelle-Calédonie atteint 360 %, un chiffre alarmant.
Une proposition de renommer l’agence de remboursement des dettes COVID a été repoussée.
Les élus demandent plus de transparence sur l’origine des dettes accumulées.
La capacité de remboursement des Calédoniens est mise en question, avec des annuités de 9 à 10 milliards CFP par an.
Les politiques publiques actuelles sont critiquées pour leur rôle dans l’aggravation de la dette.

Faits vérifiés

Les débats au Congrès ont révélé une inquiétude croissante parmi les élus concernant la gestion de la dette publique. Selon des sources fiables comme l’AFP et Le Monde, la Nouvelle-Calédonie a déjà emprunté l’équivalent de 166 milliards CFP pour faire face à la crise COVID et aux émeutes. La présidente du groupe Rassemblement, Virginie Rufnac, a souligné l’impossibilité pour 260 000 habitants de rembourser une telle dette.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : 190 milliards CFP, c’est le montant total de la dette actuelle de la Nouvelle-Calédonie, qui soulève des questions fondamentales sur la viabilité économique du territoire.

Réactions officielles et citations

« Il faut un moment qu’on se pose et je pense que le moment est arrivé. » — Un élu, Congrès de Nouvelle-Calédonie, 16 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière des enjeux politiques et économiques majeurs pour la Nouvelle-Calédonie. La nécessité d’une gestion rigoureuse des finances publiques est plus pressante que jamais. Les débats autour de la réforme de l’agence de remboursement des dettes soulignent l’importance d’une transparence accrue et d’une responsabilité partagée entre le gouvernement et les citoyens. La vidéo a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, illustrant l’inquiétude des Calédoniens face à leur avenir financier.