03.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 25 Views 0 Comments

La crise de la masculinité : un phénomène sociétal en pleine évolution

Mise à jour le 2025-11-03 16:04:00 : La masculinité est au cœur des débats contemporains, suscitant des interrogations sur son avenir.

Imaginez, vous entendez dire que les hommes sont trop virils et puis finalement pas assez. Qu’ils sont trop durs, puis trop doux. On parle d’hommes perdus, de masculinité toxique, de mâles déconstruits. Il y a Brad Pitt en jupe, Stromae qui chante ses angoisses et des tiktokeurs qui pleurent face caméra. Les hommes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier et il semble que ça en rende certains nerveux.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : La masculinité est en crise, un sujet récurrent depuis plus d’un siècle.
Qui est concerné : Les hommes de toutes générations.
Quand : Depuis le 19ᵉ siècle jusqu’à aujourd’hui.
Où : Principalement dans les sociétés occidentales.

Chiffres clés

En 1990, le sociologue Michael Kimmel popularise le terme « masculinity crisis ».
Dans les années 2010, le sujet devient viral sur les réseaux sociaux.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Les attentes sociétales envers les hommes évoluent.
Démarches utiles : Réflexion sur la redéfinition des rôles masculins.
Risques si vous n’agissez pas : Sentiment d’aliénation ou de perte d’identité.
Exceptions : Les hommes qui s’adaptent à ces changements.

Contexte

Depuis un siècle, la masculinité serait en crise, c’est en tout cas ce qu’on répète à chaque génération. Déjà au 19ᵉ siècle, après la révolution industrielle, on déplore “l’affaiblissement des hommes modernes” au prétexte que les hommes seraient désormais enfermés dans leurs bureaux, donc loin de la réalité du quotidien. Dans les années 1970, avec la montée en puissance du féminisme, on voit apparaître le “men’s movement”, un mouvement masculin tiraillé entre deux extrêmes, les hommes féministes, qui veulent redéfinir leurs rapports aux émotions, le rôle en tant que père et afficher leur vulnérabilité et puis les anti-féministes qui dénoncent la “castration” de l’homme moderne.