13.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Views 0 Comments

Diamants de synthèse: des prix 10–50% du naturel, la note du Botswana dégradée

Les diamants de synthèse gagnent du terrain et tirent les prix. S&P abaisse la note du Botswana à BBB, sur fond de revenus diamantaires en baisse.

Le Monde décrit une bascule du marché du diamant. Les pierres de synthèse s’imposent en joaillerie. Elles se vendent 10% à 50% du prix du naturel. Conséquence pour le Botswana, très dépendant du diamant: dégradation de sa note souveraine.

Pour votre budget, l’option synthétique coûte nettement moins cher. Pour l’emploi et les recettes publiques au Botswana, le ralentissement pèse. Et distinguer visuellement naturel et synthétique est impossible sans spectromètre. La prudence s’impose lors d’un achat sensible.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Les diamants de synthèse concurrencent frontalement le naturel et pèsent sur l’économie du secteur.
Qui est concerné : Producteurs de diamants, joailleries, acheteurs, et l’économie du Botswana.
Quand : Article publié le 3 novembre 2025; dégradation annoncée le 12 septembre.
Où : Botswana; marché mondial, avec la Chine et les États‑Unis cités.

Chiffres clés

2 492 carats — taille du diamant extrait à Karowe (22 août 2024).
10% à 50% — prix des diamants de synthèse vs naturel, selon la taille.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Des diamants de synthèse disponibles à un prix nettement inférieur.
Démarches utiles : La distinction naturel/synthèse nécessite un spectromètre en cas de doute.
Risques si vous n’agissez pas : Confusion possible à l’achat si l’origine n’est pas claire.
Exceptions : Non mentionné par la source.

Contexte

Le 22 août 2024, un diamant de 2 492 carats, deuxième plus gros au monde, ravive l’attention. L’effet est bref: le 12 septembre, S&P abaisse la note du Botswana à BBB, invoquant une « baisse des revenus diamantaires ». La demande ralentit en Chine et aux États‑Unis. Les droits de douane américains, l’attrait pour les bijoux en or et la faiblesse des dépenses de luxe pèsent. Un quart du PIB botswanais dépend du diamant. Les pierres de synthèse, en carbone pur, ont les mêmes propriétés que le naturel. Elles ne se distinguent qu’au spectromètre et s’imposent en joaillerie à moindre prix.