05.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 22 Views 0 Comments

80 % des patients ignorent ces signes précoces de cancer

Mise à jour le 2025-11-04 20:51:00 : De nombreux malades ont négligé des symptômes précoces de cancer, selon le Dr Anchal Aggarwal.

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Ce qu’il faut savoir

Le fait : 80 % des patients cancéreux ont manqué des symptômes précoces.
Qui est concerné : Les personnes de tous âges, en particulier celles exposées à des facteurs de risque.
Quand : À tout moment, dès l’apparition des symptômes.
Où : Partout dans le monde, avec un accent sur les pays où le dépistage est moins fréquent.

Les symptômes précoces à ne jamais ignorer selon le Dr Aggarwal

Le corps envoie souvent des alertes que l’on préfère ne pas entendre. Parmi les signes les plus souvent négligés cité par l’experte figurent :

Un fatigue inexpliquée et persistante : lorsqu’elle ne disparaît pas malgré le repos, elle peut être liée à des cancers comme la leucémie ou le lymphome ;
Des douleurs inhabituelles qui s’aggravent avec le temps, sans cause évidente. Elles peuvent signaler un cancer des os, des ovaires ou d’autres organes ;
Des changements cutanés : grain de beauté qui évolue, lésion qui ne cicatrise pas, saignement ou changement de couleur… Autant de signes possibles de mélanome ou de carcinome cutané ;
Des variations de poids ou d’appétit inexpliquées : un amaigrissement rapide sans régime particulier peut révéler un cancer digestif ou pulmonaire ;
L’apparition de masses ou ganglions persistants, même indolores, qui doivent pousser à consulter ;
Une toux prolongée ou voix enrouée sans infection apparente, parfois liées à un cancer du poumon, du larynx ou de la thyroïde.

“Ces signaux sont souvent écartés car ils ressemblent à des désagréments banals : fatigue passagère, douleurs mineures ou simples changements cutanés” précise le Dr Aggarwal. Pourtant, écouter son corps et réagir tôt peut faire toute la différence.

Pourquoi ces signes passent inaperçus ?

Les causes de cette négligence sont multiples et les personnes n’ont pas toujours conscience du danger. Pour beaucoup, la peur du diagnostic joue un rôle décisif. “Nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas imaginer le pire et attribuent leurs symptômes au stress quotidien ou au vieillissement”, souligne l’oncologue.

Pour inverser cette tendance, les médecins rappellent que chaque minute compte. L’Institut National du Cancer précise que “dépister tôt augmente nettement les chances de survie et d’efficacité thérapeutique”.

Chiffres clés

80 % des patients cancéreux ont ignoré des symptômes précoces.
Le taux de survie est réduit pour les cancers diagnostiqués tardivement.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Une vigilance accrue face aux symptômes peut sauver des vies.
Démarches utiles : Consulter un médecin dès l’apparition de symptômes persistants.
Risques si vous n’agissez pas : Un diagnostic tardif peut réduire les chances de traitement efficace.