Coup d’État en Guinée-Bissau : le général Horta N’Tam prend les rênes

Introduction : Le 27 novembre 2025, la Guinée-Bissau est secouée par un coup d’État militaire. Le général Horta N’Tam, chef d’état-major de l’armée, a été investi président d’une transition d’un an, remplaçant le président sortant. Les élections en cours ont été suspendues, plongeant le pays dans l’incertitude.

Ce qu’il faut retenir

Le général Horta N’Tam est désormais le nouvel homme fort de Guinée-Bissau.
Les militaires ont renversé le président Umaru Sisoko Mbalo, suspendant les élections.
La vie quotidienne est perturbée, avec des militaires omniprésents dans les rues.
Des opposants politiques, dont Domingo Shimoche Perreira, sont détenus.
La communication est limitée, les médias étant largement suspendus.

Faits vérifiés

Le coup d’État a été confirmé par plusieurs médias fiables, dont l’AFP et France 24. Les militaires ont annoncé la suspension des élections, initialement prévues pour dévoiler les résultats des scrutins présidentiels et législatifs. Le climat dans la capitale, Bissau, est marqué par une forte présence militaire, tandis que les habitants tentent de reprendre leurs activités malgré les restrictions.

Le détail qui fait réagir

La situation est telle que des quartiers de Bissau sont presque désertés, avec des militaires à chaque coin de rue, illustrant la tension palpable dans la ville.

Réactions officielles et citations

« Ce coup d’État est une manipulation pour confisquer le pouvoir » — Fernando DH, candidat présidentiel, 27 novembre 2025.

Analyse & Contexte

Ce coup d’État soulève des questions cruciales sur la stabilité politique en Guinée-Bissau, un pays déjà marqué par des tensions politiques et des coups d’État passés. La suspension des élections et la détention d’opposants pourraient exacerber les tensions sociales et mener à une crise prolongée, attirant l’attention internationale sur la situation.