Guinée-Bissau : Tirs près du palais présidentiel, l’angoisse monte

Introduction : Mercredi, des tirs ont retenti près du palais présidentiel de Guinée-Bissau, plongeant la capitale dans la panique. Ce climat de tension survient alors que le pays attend les résultats des élections présidentielle et législatives de dimanche dernier. La situation, déjà fragile, semble se détériorer rapidement.

Ce qu’il faut retenir

Des tirs ont été entendus près du palais présidentiel, provoquant une fuite des passants.
Le président Umaro Sisoko Mbalo a déclaré avoir été arrêté dans son bureau.
Les forces armées patrouillent dans la ville, témoignant d’une situation sécuritaire précaire.
Les résultats des élections, initialement attendus avec espoir, sont désormais assombries par la violence.
Le pays a une histoire tumultueuse, marquée par de nombreux coups d’État.

Faits vérifiés

Des journalistes de l’AFP ont confirmé que des tirs ont eu lieu près du palais présidentiel à Bissau, entraînant un mouvement de panique parmi les habitants. Le président Mbalo a affirmé avoir été arrêté, mais cette information reste à vérifier. La situation est suivie de près par plusieurs médias, dont France 24 et Reuters.

Le détail qui fait réagir

La déclaration du président Mbalo sur son arrestation, faite depuis son bureau, soulève des questions inquiétantes sur le contrôle militaire et l’avenir politique du pays.

Réactions officielles et citations

« La situation est préoccupante et nécessite une attention internationale immédiate. » — Sarah Sako, Correspondante régionale, 26 novembre 2025.

Analyse & Contexte

Cette escalade de violence intervient dans un contexte électoral déjà tendu, où deux candidats revendiquent la victoire. La Guinée-Bissau, souvent en proie à des crises politiques, pourrait voir son avenir compromis si la situation ne se stabilise pas rapidement. Les tensions entre les forces armées et le gouvernement soulignent la fragilité des institutions dans ce pays.