27.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Views 0 Comments

Grève de la faim devant le CNC: Nader Ayache se bat contre un refus de séjour

Devant le CNC, Nader Ayache mène une grève de la faim depuis le 8 novembre. Le réalisateur conteste un refus de séjour, avec des enjeux de santé immédiats.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Le 16 novembre, il a installé une tente devant le siège du CNC, à Paris. Le 19 novembre, le CNC lui a exprimé son soutien lors d’une réunion. Il prévoit de déposer une demande de résidence « vie privée et familiale ».

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Un réalisateur et doctorant tunisien est en grève de la faim devant le CNC pour contester un refus de séjour.
Qui est concerné : Étudiants étrangers, établissements universitaires, secteur culturel, autorités préfectorales.
Quand : 8 novembre 2025 (début de grève) ; 16 novembre 2025 (installation de la tente) ; 19 novembre 2025 (réunion au CNC).
Où : Paris 14e, siège du Centre national du cinéma (CNC).

Chiffres clés

964 heures/an — limite de travail étudiante citée.
5 litres/jour — eau bue sous protocole médical, avec suivi.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Aucun changement annoncé ; un cas qui illustre l’impact de décisions préfectorales sur les études et la santé.
Démarches utiles : Déposer une demande de résidence de droit « vie privée et familiale » auprès de la préfecture, comme annoncé par l’intéressé.
Risques si vous n’agissez pas : OQTF et interdiction de retour déjà subies en 2019 dans son cas.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Arrivé en 2015 avec un visa étudiant, il devient en situation irrégulière après un refus de renouvellement en 2017. Son documentaire « Renaissance », soutenu par le CNC, est présélectionné aux César 2025. L’administration lui reproche un manque d’activité universitaire, malgré des lettres de soutien de Paris 8 et de son directeur de recherche. La préfecture a aussi pointé son activité de coursier en auto‑entrepreneur et un dépassement de la limite de 964 heures annuelles. En novembre 2025, le refus mentionne le « non caractère sérieux » de ses études ; le couple vit une forte précarité.